Cédric Carrasso (gardien de Bordeaux) : « Ces scénarios sont un peu usants (sourire). Nous avons joué 3 matches en 2012 avec des scénarios similaires. C’est un peu difficile. Il y avait de la frustration pendant la prolongation. A chaque fois, nous avons l’occasion de tuer les matches… Je trouve que nous manquons beaucoup d’opportunités. Nous gagnons encore à l’arrachée. Nous passons, tant mieux mais il faut voir ce qu’il y a à améliorer.

 

Je ne pense pas qu’il y ait un manque de maîtrise. Nous l’avions jusqu’à l’ouverture du score. Depuis 3 matches, quelque soit l’équipe en face, nous ne sommes plus lucides dès que nous marquons un but. Nous devenons fébriles contre n’importe qui. Voilà ce que nous devons améliorer. Comprendre pourquoi tout se passe bien jusqu’à l’ouverture du score et pourquoi nous subissons tant par la suite.

 

Personnellement, je me sens bien mais j’aurais préféré gagner à la 88ème sur le penalty ou encore à la 90ème sur une grosse occasion. La séance de tirs au but est une loterie. Parfois, ça passe, d’autres pas. Pour le moment, nous sommes passés 2 fois mais c’est vraiment usant. Je suis lessivé. Le plus important est la qualification. Nous sommes en 8ème de finale. Cela devient intéressant. »

 

 

Nicolas Maurice-Belay (joueur de Bordeaux) : « Ce soir, nous avons joué avec le feu. Encore une fois, nous avons pu compter sur un grand « Carrass’ ». Ce n’est pas la 1ère fois que je le dis. Cela veut dire que nous avons des problèmes. Il va falloir vite les rectifier. Nous sommes passés près d’une grosse désillusion. La qualification est au bout, tant mieux mais c’était très difficile.

 

Nous n’avons peut-être pas la même rigueur en menant au score qu’à 0-0. Au début, nous étions conquérants et après avoir marqué le 1er but, nous avons commencé à jouer à la « baballe ». Nous avons été punis, de la même façon que face à Valenciennes en menant 2-0. Nous l’avons payé cash ce qui arrive souvent dans des matches de Coupe même si l’adversaire est dans une division inférieure. Tout peut arriver. »

 

 

Philippe Vasseur (entraîneur de Créteil-Lusitanos) : « Ce soir, il y a des regrets. Les joueurs ont tout donné. Ils ont terminé exténués, avec des crampes. Jean-Michel Lesage a regagné les vestiaires avant la fin de la prolongation. Nous étions assez diminués vers la fin. Le match se termine aux tirs au but. C’est une roulette russe. Elle a souri aux Bordelais pour le moment. Tant mieux pour eux.

 

Le plan de jeu a été respecté mais encore fallait-il pouvoir y répondre. Il faut rendre hommage aux joueurs. Ils ont été courageux mais également bons tactiquement et techniquement. La 1ère période était assez fermée. Après le but, le match s’est débridé. Nous avons eu le mérite, les qualités et les ressources pour revenir chaque fois à la marque. Le but au bout de 25 secondes dans la prolongation aurait pu nous faire très mal. Cette équipe a des ressources, c’est bien. »

 

 

Jean-Michel Lesage (capitaine de Créteil-Lusitanos) : « Sur un match, nous savions que c’était possible. Avec beaucoup de courage, nous avons réussi à aller en prolongation et même à la séance de tirs au but. C’est encourageant pour nous.

 

Nous savons que les tirs au but sont une loterie. En face, il y avait un très bon gardien. Il a fait de superbes arrêts. Nous avons livré un très bon match. Pouvoir rivaliser avec une équipe comme Bordeaux est positif pour nous. Malheureusement, c’est vrai sur un seul match. Le plus important est de se concentrer sur le championnat. »

 

 

Helder Esteves (joueur de Créteil-Lusitanos) : « Nous avons beaucoup de regrets car nous avons fait une belle prestation. Nous avons réussi à revenir deux fois au score contre une belle équipe de Ligue 1. Généralement, une fois menée, la plus petite équipe s’effondre. Nous avons su revenir. Le collectif a été à la hauteur. Malheureusement, nous avons échoué lors de la séance de tirs au but.

 

Pour ressentir de la fierté, il aurait fallu gagner ce match. Nous ne l’avons pas fait. Nous avons fait une très bonne performance qui fait du bien à tout le collectif. C’était bien aussi pour les gens qui sont venus au Stade pour nous encourager. Il était presque plein. Il y avait de l’ambiance. Cela a donné de la joie à tout le monde. Le match était intense. Il y a eu de la qualité, de l’émotion. »

 

 

Source: Girondins.com