NMB : « Pas assez décisif »

     

     

    Dans un entretien accordé à SPORTS.FR, Nicolas Maurice-Bélay avoue qu’il n’est pas encore assez décisif. Il avoue ensuite que le mois de février sera un mois important avec la rencontre contre les gros du championnat… L’Europe, d’ailleurs, il y pense toujours et estime qu’il ne faut qu’une série à Bordeaux pour rejoindre les équipes devant. Enfin, il est questionné sur son début de saison qu’il estime bon. Propos.

     

     

     

     

     

    Avec un peu plus de recul, comment analysez-vous ce résultat nul (0-0) concédé à Annecy dimanche dernier, contre Evian Thonon-Gaillard ?

    Vu la physionomie du match, on peut se dire que le fait de ramener un point de ce déplacement a été une bonne chose. Après, c’était assez décevant, surtout dans le contenu. On n’a pas bien joué. On était frustrés après la rencontre.

     

    C’est un peu un coup d’arrêt alors que les résultats de ce début d’année étaient encourageants…

    Les résultats ont un peu masqué nos performances. Même si on a gagné en ce début d’année, on n’a jamais fait un bon match du début à la fin. Il y avait toujours une mi-temps où on n’y était pas. Contre Évian, il n’y a eu ni le résultat, ni la manière. On a joué trop petit bras. On n’a pas été assez conquérants, on aurait dû plus aller vers l’avant.

     

    Comme contre Rennes avant la trêve, Bordeaux a laissé passer une occasion de recoller un peu aux équipes de devant…

    Oui, on n’arrive pas à faire de série. À chaque fois, on va perdre un ou deux points, alors qu’on en a besoin pour revenir un peu, car on a beaucoup de retard. Quand on regarde le classement maintenant, on se focalise sur Saint-Étienne (huitième). Ils ont six points d’avance sur nous et on va essayer de les rattraper.

     

    Ce manque d’inspiration dans le jeu entraperçu depuis le début de l’année et tout le match contre Evian est-il inquiétant ?

    C’est peut-être juste une période sans. En tout cas, il ne faut pas qu’elle dure longtemps, car le mois de février va être très chargé. On va jouer contre des équipes du haut de tableau et contre Lyon en Coupe de France mercredi prochain. On a intérêt à se bouger.

     

    Ce mois de février vous fait-il peur ?

    Non, il ne me fait pas peur. On a souvent bien joué contre les gros. Après ce qui est sûr, c’est que beaucoup de choses vont se décider en février pour nous. C’est là qu’on va voir si on peut encore remonter au classement et aller plus loin en Coupe de France.

     

    Personnellement, croyez-vous encore à une qualification en Coupe d’Europe en fin de saison ?

    On n’est pas très loin. Il nous faut une série. L’année dernière avec Sochaux, on avait beaucoup de points de retard à dix journées de la fin et finalement, on a réussi à être européens. Ça peut aller très vite, d’autant plus qu’il y a du talent à Bordeaux.

     

    Vous recevez Toulouse samedi soir à Chaban-Delmas. Quel regard portez-vous sur cette équipe ?

    C’est une équipe très difficile à jouer. Elle a une bonne assise défensive et est très compacte. Il y a aussi des joueurs qui savent jouer au ballon. Mais de toute façon, il nous faut une victoire pour espérer recoller.

     

    Le match aller, perdu 3-2 alors que vous meniez 2-0 à la mi-temps, reste-t-il un souvenir douloureux ?

    Complètement. On fait une première mi-temps pratiquement parfaite. Tout allait dans notre sens. Dans les vestiaires à la mi-temps, tu te dis que rien ne peut t’arriver. Finalement, en deuxième mi-temps, tout a basculé. C’était difficile à vivre. En plus, on était critiqués depuis le début de saison et on pensait tenir un match référence, mais on a tout gâché.

     

    Personnellement, comment jugez-vous vos prestations depuis le début de saison ?

    Je pense toujours plus à l’équipe qu’à moi-même. On m’a dit que j’ai fait une bonne première partie de saison, mais je ne peux pas m’en satisfaire, car l’équipe n’a pas eu les résultats espérés. Et puis, je ne suis toujours pas assez décisif. Il faut que je m’améliore devant le but. C’est important, surtout à mon poste. Je suis considéré comme un joueur qui peut éliminer, mais qui ne marque pas. Avec six ou sept buts au compteur en fin de saison, ça pourrait changer.

     

     

    SPORTS.FR