Marius Trésor, sur la chaîne du club, est revenu sur la défaite en Coupe de France contre le FC Nantes : « Nantes avait aligné une bonne équipe mais pour Bordeaux, il y avait largement la place pour éliminer cette équipe. J’ai écouté les mots du Président Triaud, je trouve qu’il a entièrement raison. Quand on fait des cadeaux pareils, c’est difficile de gagner le match, Noël est passé… On a quand même fait un recrutement. Bon, les garçons ne sont pas encore au niveau, mais il faut l’être très rapidement car si on perd à Guingamp on va devoir commencer à regarder derrière. Après ce mois de janvier extraordinaire, on se disait que ça sentait bon l’Europe mais là, si on continue comme ça… Il y a eu ce coup d’arrêt à Lille, on s’est repris contre Rennes bien qu’il y ait eu quelques frayeurs, et après c’est journée portes-ouvertes. Quelle que soit la défense qu’on aligne on n’arrête pas d’encaisser des buts. Mais pour moi c’est une question d’équilibre. Quand tu ne peux pas garder le ballon devant, automatiquement le milieu prend l’eau, et ensuite ça suit, c’est la défense qui n’est pas au niveau. C’est vraiment dommage contre Nantes d’avoir donné autant de bâtons aux nantais pour se faire fesser”.

 

Il est revenu aussi sur les buts encaissés et l’enchaînement des erreurs. La transversale ratée de Sané, la glissade d’Ambrose, la faute inutile de Touré et l’absence de marquage sur le dernier… : “On s’est mis en danger tout seul. Le premier but est une passe mal assurée de Lamine. Le deuxième c’est Jean Ambrose, il y a faute sur lui mais au départ tu dois te débarrasser du ballon. Je l’ai senti, on jouait à la baballe, on n’avançait pas et on restait chez nous, où le danger pouvait être. On a la chance ensuite de marquer par Malcom. Sur l’action qui amène le troisième but, Bedoya n’a plus le ballon, et Thomas Touré arrive en retard… Et le quatrième, il n’y a personne au marquage. Tu leur dis aux gamins, pour bien défendre il faut être entre tes buts et l’adversaire… Ton défenseur est un mètre derrière, ça ne peut pas marcher. On a l’impression qu’ils ont dû faire les efforts comme il faut, quand il faut. Si on veut s’en sortir, il faut aller contre l’adversité”.

 

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