D’autres anecdotes de Philippe Fargeon

    Fargeon joueur Bordeaux

     

    En plus des autres anecdotes et réponses aux questions dévoilées dans d’autres brèves, Philippe Fargeon s’est confié sur plusieurs sujets. Il rappelé que c’est René Giard qui le protégea le plus, évoquant une nouvelle fois l’anecdote du tunnel. « René Girard. Avant la demi-finale retour de la Coupe de France 1987, il me demande de le suivre dans le couloir de Chaban-Delmas, là où on a tant gagné de matches avant de les jouer. On arrive devant les deux défenseurs centraux d’Alès, il les attrape par une oreille et leur dit ‘Vous avez essayé de choper Philippe à l’aller. Si l’un de vous le touche ce soir, je m’en occupe’. J’ai passé une soirée tranquille. Je me demande si je ne les ai pas nargués à un moment ».

     

    Il traita ensuite du moment où il s’est senti le plus bête. « Après notre élimination par le Lokomotiv Leipzig, en demi-finales de la Coupe des Coupes en 1987. Nous étions tous en larmes quand Claude Bez est entré dans le vestiaire : ‘J’ai le couteau entre les dents et, si je souris, je me coupe. Vous voulez toucher vos primes ? Bien sûr que non ! On avait l’équipe pour aller au bout. Vous allez sortir la tête haute devant les journalistes et après je m’occuperai de vous’ ».

     

    Puis, il parla de la consigne la plus aberrante qu’il reçut. « En Suisse, on m’expliquait comment me placer devant le but, surtout dans les six derniers mètres. Je ne pigeais pas, car c’est là où j’ai mis 90% de mes buts et si j’avais une seule qualité, c’était bien celle de marquer ».

     

    Fargeon GTV

     

    Pour conclure, il évoqua l’anecdote qu’il n’a jamais raconté. « Comme Basile Boli avait essayé de m’attraper pendant tout le match, j’avais tenté, en vain, de lui mettre une belle semelle à la fin. Au retour, Didier Couecou, alors directeur sportif à Bordeaux, part en courant dans le tunnel de Chaban Delmas, balance un coup de pied à Boli, revient en courant vers moi et me dit ‘Tu vous, ce n’est pas difficile de mettre un coup à Boli’ ».

     

    Aujourd’hui, en plus d’être consultant pour plusieurs chaines et radios, Philippe Fargeon est agent immobilier à son compte, mais aussi conseiller municipal délégué aux sports au Bouscat. Le football est bel et bien fini même si « La seule chose qui m’aurait plu dans le football, ça aurait été de devenir entraineur des attaquants. Mais ce poste n’existe toujours pas ».

     

    L’Equipe