Ce qui ressort très souvent de la part des responsables du centre de formation et des équipes de jeunes, c’est l’attitude de ces derniers qui s’identifient trop dans le mauvais côté de leurs ainés ; les professionnels. Philippe Lucas fait part de son avis sur le sujet. “Il faut se réadapter, les générations changent très vite, je trouve. En l’espace de quatre-cinq ans, il y a des choses qui entourent le football qui n’existaient pas… Et tout ça il faut le gérer, l’environnement, avec les agents, les gamins de 14 ans, à part les parents et les copains de la rue, personne ne les connait, ils ont déjà des sponsors. Tout leur laisse à croire qu’ils ont mis un pied dans l’étrier du haut niveau. Ils sont pratiquement au même rang que certains professionnels… Il y a des choses qui m’étonnent. Donc on fait la chasse aux attitudes, aux gros écouteurs sur les oreilles quand on arrive pour jouer à Parempuyre… Il y a des choses qui m’interpellent, il faut aussi leur apprendre l’humilité, le travail, le goût à l’effort, toutes ces valeurs qui peuvent réussir à faire une carrière professionnelle ou même réussir dans la vie. Ils s’identifient, oui, et le repère c’est l’image, donc tout ce qu’ils voient… Les belles voitures, ils y pensent déjà. Être professionnel c’est pour se payer une belle voiture… C’est comme ça, il faut faire avec s’adapter mais pas pour autant l’accepter”.

Gold FM

Retranscription Girondins4Ever