Stéphane Martin dit tout sur le vécu de son premier mercato

    Stéphane Martin

     

    Il s’agissait du premier mercato estival de Stéphane Martin aux Girondins de Bordeaux, en qualité de Président de club. Pour GoldFM, le dirigeant s’est confié sur son « premier mercato », lui que l’on a vu discuter en espagnol ou encore en portugais avec les dernières recrues sud-américaines.

    « Je ne sais pas. Comment je l’ai vécu ? De manière intense bien sûr, parce que c’est quand même une période surtout avec tous les mouvements que nous avons eus, très intense. C’est stressant, c’est aussi exaltant parce que c’est la période où on a un peu de contribution en tant que dirigeant parce que c’est là finalement qu’on construit l’équipe. Après les acteurs entrent en scène, le rideau est levé et j’avoue que la contribution n’est pas très forte pour ne pas dire inexistante, surtout quand on a un staff dans lequel on a toute confiance. Pour moi, c’était donc très intense et important de faire tout ce qu’il était possible avec les équipes qui travaillent dessus. Toute la direction travaille dessus, je ne suis pas le seul, et toute la cellule de recrutement. C’était donc intense, stressant… Il y a un côté humain aussi parce qu’on se rend compte souvent que le cliché c’est que les joueurs n’ont souvent pas trop d’affection, de patriotisme à l’égard des clubs, je ne sais pas trop comment dire ça… On dit que ce sont souvent des mercenaires. Dans la plupart des cas ce n’est pas vrai. On a pu le voir sur beaucoup de dossiers, et ça je pense que c’est aussi important de le dire aux supporters, que les joueurs avaient vraiment envie de venir aux Girondins. Ça c’est vrai. Il y a toujours la première déclaration de dire ‘c’est mon club de cœur, c’était mon premier maillot à 6 ans, mon premier cadeau de Noël c’était un maillot des Girondins…’ (rires). D’ailleurs, il n’y en a aucun qui a dit ça cette année. Il faut que les supporters le sachent, les joueurs qui sont arrivés avaient vraiment envie de venir aux Girondins. Il y a eu les départs. Là aussi c’est là où on voit qu’on a un beau club, tout le travail qui a été fait depuis de nombreuses années par Jean-Louis Triaud, par les employés du club, pour créer cette ambiance très familiale qui est vraiment importante. Les joueurs qui partent sont tristes de partir du club. C’est vrai que ce n’est pas facile non plus de voir des enfants du club partir même si dans certains cas je pense que c’est bien aussi pour eux de couper le cordon parce que c’est vrai qu’ici c’est tellement agréable, il y a une telle osmose entre les personnes administratives et sportives qu’il y a peut-être parfois un certain confort qui s’installe, que les joueurs acceptent plus d’avoir peu de temps de jeu à Bordeaux qu’ailleurs. Là aussi l’aspect départ, c’est difficile. C’est vraiment intéressant parce qu’il y a tous ces aspects de négociations mais aussi beaucoup d’humain, ce qui fait que c’est un exercice intéressant. La langue, c’est utile. J’ai beaucoup parlé espagnol avec Diego Rolan et son agent. Là aussi c’est un cas qu’on n’entend pas beaucoup parlé mais qui a été assez rocambolesque. Je parle aussi le Portugais donc avec avec les agents de Malcom on parlait en Portugais. Je le parle moins bien que l’espagnol mais du coup j’ai beaucoup progressé (rires). Mon Portugais s’est beaucoup amélioré. Je pense que c’est utile comme notamment pour les cas comme Pablo. Quand il faut appeler les clubs, c’est quand même plus simple de parler dans la langue. Sinon en général c’est l’anglais, qui est la langue maternelle de personne, et c’est vrai que quand on rentre un peu dans le dur des négociations, c’est bien de pouvoir se dire les choses… ».

     

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever