Gaëtan Huard : « La deuxième année est toujours l’année la plus difficile »
Gaëtan Huard a bien remarqué lui aussi que l’autre Gaëtan des Girondins, Gaëtan Laborde, avait des difficultés depuis le début de saison à s’imposer. Pour le consultant, l’année de la confirmation est toujours la plus difficile. « La deuxième année est toujours l’année la plus difficile. Quand tu fais une bonne saison en Ligue 1 au poste d’avant-centre, le plus dur derrière c’est de confirmer. Les grands attaquants sont ceux qui sont réguliers et qui tous les ans, mettent toujours leurs 10-15-30 buts… Ils ont toujours cette régularité-là. Je parlais souvent avec Enzo Crivelli, je lui disais que sa débauche d’énergie c’était bien, parce qu’il aide beaucoup son milieu de terrain, etc. Mais la décision finale c’est combien il met de buts à la fin de la saison. Si tu dépenses ton énergie à courir partout, presser partout, et que tu ne mets que trois buts par saison, à un moment donné tu seras face à un mur. Là, il a mis douze buts. Bon, il a toujours un peu trop d’énergie (rires). Pour Gaëtan, c’est la même chose. La débauche d’énergie c’est bien, mais si elle est pénalisable par rapport à ta performance et à ton réalisme, c’est doublement pénalisable pour toi parce que c’est ce qu’on te demande en premier lieu […] Il faut se reconcentrer sur ce que tu dois être ; un buteur, marquer des buts. C’est ce qu’on lui demande avant tout. On ne voyait pas Cheick Diabaté courir partout, presser, mais il mettait ses douze buts ».