Sur un sujet à propos de la relève des entraineurs français qui tardent à confirmer ou à éclore, Patrick Sowden, journaliste France Football, donne ses raisons et parle bien sûr de l’éviction de Jocelyn Gourvennec. « Parce que les ‘espoirs’ déçoivent : Le jeune coach français ambitieux à qui on prédit un bel avenir devra bien réfléchir quand Bordeaux lui proposera le poste d’entraîneur. Car, avec les échecs de Willy Sagnol (40 ans) et Jocelyn Gourvennec (45 ans), le Haillan a des airs de cimetière des illusions. Pourtant, on la voyait bien la trajectoire du prédécesseur de Poyet. Premières armes à Guingamp, on monte d’un cran avec les Girondins et la route est tracée. L’air de la Gironde avait plutôt bien réussi à un autre jeunot dans le métier, Laurent Blanc. Mais patatras ! Jocelyn Gourvennec a-t-il atteint son seuil de compétence ? Ou s’est-il égaré dans les brumes de la politique sportive du club ? […] Les clubs ne voient pas plus loin que la saison en cours : Qu’un club se rapproche de la zone rouge et c’est panique à bord. Bordeaux, Lille et Toulouse nous l’ont rappelé cette saison. On met en place qui voudrait être un projet sportif bien identifié mené par un technicien censé le mettre en œuvre et on bazarde tout aux premiers soubresauts (mauvais résultats, grogne des supporters, états d’âme des joueurs…). Sans aller jusqu’à mourir avec ses idées, on pourrait peut-être essayer de guérir en s’appuyant sur celui en qui, a priori, on croyait il y a peu. Sauf à le savoir tricard auprès de son effectif. « On ne fait pas assez confiance aux entraîneurs », déplorait un Gourvennec visionnaire dans France Football il y a deux ans ».