Florian Brunet raconte la soirée d’hier soir, de la Meinau au poste
Dans un entretien accordé à 20 minutes, Florian Brunet raconte cette triste soirée d’hier soir, dans laquelle près d’une cinquantaine de supporters girondins a été virée du stade de la Meinau, sans ménagements.
« Il y a eu aucun dialogue. Ils nous ont matraqués, ils nous ont virés du stade comme des animaux. C’était impossible de dialoguer. Les « baqueux » et les CRS ont été agressifs […] Les stadiers de Strasbourg étaient hyper cools, ils voulaient que ça se passe bien, ils nous on mis dans un coin, ils étaient très sympas, il y a eu zéro problème. Et puis les CRS sont arrivés avec les boucliers et nous ont éjecté du stade à coups de matraques […] On a été parqués et menottés. Après, les flics au commissariat, ils étaient débordés, ça aussi il faut le dire […] Il aurait pu se passer n’importe quoi à Strasbourg cette nuit, il n’y avait plus un flic en ville… On a utilisé toutes les cellules, on était quatre par cellule, dans 4m². On a rien bouffé du tout pendant 18 heures« .
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Je découvre que les Ultras bordelais ont été menottés ??? C'est totalement illégal. C'est très grave. pic.twitter.com/2L2MP8kldT
— Pierre B. (@Pierre_B_y) February 4, 2018
D’accord ou pas avec les Ultramarines, en France en 2018 on peut donc faire 18 heures de garde à vue pour avoir bravé un arrêté préfectoral interdisant l’accès à un stade. 18 heures… #Girondins #Ultramarines #Ligue1
— Nicolas Morin (@MorinNmorin68) February 4, 2018