Ancien goleador des Girondins de Bordeaux, Pedro Miguel Carreiro Resendes Pauleta de son vrai nom, a marqué les esprits pendant ses trois saisons sur les bords de Garonne, en inscrivant la bagatelle de 91 buts en 130 matchs, avec le maillot frappé du Scapulaire.

 

L’Aigle des Açores a accordé une interview à So Foot, où il revient sur son arrivée en Gironde, et sur Jean-Pierre, un bordelais, venu l’accueillir:  « J’avais joué à Salamanque avec un gardien, Ignacio Aizpurùa, ancien directeur sportif de Levante. Quand je signe à Bordeaux, il a appelé ce Jean-Pierre, et en arrivant à l’aéroport, il m’attendait avec son fils… Bon, dès qu’un Portugais arrive, dans n’importe quel endroit, il y a toujours quelqu’un qui l’attend, donc, au départ, je me suis un peu méfié. « C’est Aizpurùa qui m’envoie, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis là ! » Le lendemain, il était là, à l’entraînement… »

 

Un personnage qui deviendra par la suite, un ami, comme il l’indique à travers cette anecdote: « Ça faisait un mois que j’étais à Bordeaux, quand je l’invite à déjeuner après un entraînement. Jean-Pierre travaillait au centre ville et il adorait le vélo, il faisait des courses, et tout ! Donc, j’arrive au restaurant et je le vois débarquer avec son vélo dans son costume-cravate. Je lui ai dit : « Putain, Jean-Pierre, tu es venu en vélo ?! » , il me répond : « Ouais, même si à Bordeaux, c’est pas facile de rouler ! » On déjeune tranquillement et pour rentrer, je lui demande des indications pour la route. Il me répond : « T’inquiètes, Pedro, roule derrière moi ! » « Mais, Jean-Pierre, tu es en vélo et je suis en voiture avec ma femme et mon fils… » C’était en plein mois de septembre, donc il faisait encore très chaud. Et il commence à rouler et à transpirer de partout dans son costume. Il ne s’arrêtait pas ! Pendant 15-20 minutes, j’étais derrière lui, je rigolais dans la voiture ! Et ma femme : « Dis-lui de s’arrêter ! » Une fois arrivés à la rocade, il nous a fait signe pour prendre la bonne direction. (Rires.)

 

Un ami qui qu’il gardera, même après son départ pour le PSG: « C’est un mec super. Après, on a construit notre amitié, c’est une personne magnifique, vraiment. Même après mon départ pour Paris, c’est lui qui s’occupait de moi, au niveau financier, vu qu’il travaille dans une banque. Aujourd’hui, c’est le président de la peña (club de supporters, ndlr) Real Madrid à Bordeaux. »

 

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