Eric Bédouet a été questionné sur le choix de ne pas titulariser Jaroslav Plasil à Angers. Est-ce le genre de joueur qui a manqué en deuxième mi-temps par rapport au tempo ?

« C’est possible mais on ne le saura pas. Il faut aussi qu’il y ait du temps de jeu pour l’autre. On peut avoir des regrets parfois et on en a souvent mais ça fait partie du jeu. C’est quelque chose qu’on admet et qu’il faut admettre. On ne peut pas faire jouer… Je l’ai vu dans ma petite expérience, je l’ai vu quand j’avais vraiment besoin de lui, je voyais bien qu’à un moment donné, il fallait faire tourner et changer. On a toujours envie quand on est entraîneur d’utiliser les joueurs mais il faut faire des rotations. C’est obligé de faire des rotations, c’est bien pour le groupe ».

Le turnover, avec cet enchaînement de matches en janvier, devient obligatoire.

« Il faut apprendre à jouer comme ça. Il faut apprendre à jouer avec des joueurs différents. Ça fait partie du jeu. C’est plus difficile à manager. C’est facile de mettre toujours la même équipe ou la changer à deux ou trois éléments mais à certains moments, il faut apprendre aussi. On a joué la Coupe d’Europe, peut-être qu’on va encore prolonger un peu et je l’espère, il faut arriver à changer. Mais il faut qu’on garde la même qualité et avoir une exigence. Il faut être exigeant. Au très haut niveau, c’est l’exigence à tous les secteurs du jeu. Défensivement, au milieu, devant, partout […] Il y de la gestion humaine mais aussi technique, mais la gestion humaine il faut l’avoir. C’est indispensable. On ne peut pas faire n’importe quoi. Il y a du respect par rapport aux joueurs. Il faut respecter les joueurs, il faut respecter le jeu aussi au niveau technique. C’est un tout ».

Retranscription Girondins4Ever

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