Saivet : « Il faut gagner »
Henri Saivet est motivé après son bon début de saison et à l’idée d’aller rattraper les points perdus à Reims ce week-end. Le crédo est simple : la victoire. Petite interview dans le journal local, l’Union (lire l’article).
Henri, sera-t-il facile pour les Girondins de retrouver
le championnat après avoir bouclé, jeudi, la première phase de
l’Europe League en tête de votre poule ?
« Oui car ce match est important. On doit récupérer les points
perdus à domicile (Sochaux, 2-2). Il faut gagner pour ne pas
gaspiller tout ce qu’on a fait depuis des semaines (3 victoires
d’affilée en novembre). »
Défaite à Montpellier et nul à domicile contre Sochaux, on
a cru les Girondins dans le dur…
« La dynamique est toujours bonne et la victoire sur Newcastle le
démontre. Elle fait du bien pour la confiance. Le groupe est de
qualité. Il n’a pas été coupé dans son élan. »
Que vous inspire le Stade de Reims ?
« Il connaît un passage à vide mais ça reste un adversaire coriace
à domicile. Je l’ai vu aussi à Paris. C’est une équipe joueuse et
généreuse. Il faudra être méfiant. »
Quels détails feront basculer ce match ?
« La concentration. Surtout que les événements, cette météo
d’hiver, nous obligent à être encore plus vigilants. Une simple
glissade peut être très préjudiciable. »
Les Girondins ont une pancarte dans le dos : celle d’une
équipe défensive. Cela vous agace-t-il ?
« Je me fous de notre étiquette. A Lyon, on a subi mais on a joué
avec nos moyens du moment et on a gagné. On avait besoin de
retrouver de la solidité, des vertus. On a fait le dos rond. Troyes
développe du jeu mais on voit où il est au classement. Il n’y a que
le résultat qui compte. Je me moque de la manière. Il n’y a que
gagner qui me procure du plaisir. »
Pour l’instant, vous êtes servi avec les Girondins. A titre
personnel, vos 3 buts en 13 matches prouvent aussi que vous êtes
devenu un élément important de l’équipe…
« Ma préparation avait été bonne. J’étais confiant mais, pour
l’instant, c’est un peu mieux que ce que j’espérais. Mais, je
retiens surtout le collectif. A Bordeaux, il est important comme on
l’a vu contre Newcastle. Tout le monde a un rôle à jouer dans la
saison. Il y a une osmose à conserver. »
Pour quel objectif cette saison ? Pensez-vous à la Ligue
des Champions ?
« On veut rester européens. On goûte en ce moment à cette
compétition et on redore le blason de Bordeaux. Le club a une
histoire avec les Coupes d’Europe. Il doit rester sur la scène
continentale. »
Demain, vous allez retrouver quelques amis…
« Trois anciens équipiers, oui. Christopher (Glombard) est celui
avec lequel j’ai le plus joué. J’ai côtoyé aussi Floyd en moins de
18 ans. Son frère, Jonathan, jouait aussi au club. On le surnommait
« Maxi-Ayité ». Alors Floyd était appelé « Mini ». J’ai vu Grzegorz
arrivé. Il était surnommé la « Bûche ». Pourquoi ? Parce qu’à
l’entraînement, il « envoyait » du bois. Un vrai bûcheron… Mais, il
arrivait de Pologne et voulait s’imposer. Il a gardé cet engagement
mais son impact est plus propre. Mais, à l’époque… »