Julien Bée : « Je suis un peu dubitatif sur le choix de laisser partir Jean-Luc Dogon par exemple, mais je les comprends aussi »
Julien Bée est revenu sur les derniers mouvements dans l’organigramme des Girondins de Bordeaux, notamment au niveau de la formation où beaucoup de coaches n’ont pas été prolongés.
« C’est normal que des investisseurs – et je ne suis pas là pour les défendre – fassent des choix. Je préfère attendre décembre pour juger plutôt que de juger maintenant alors qu’ils n’ont pas eu de mercato… Quand on a des investisseurs qui mettent 100 millions d’euros dans un club, ils sont en droit de vouloir mettre leur équipe, qu’on soit d’accord ou pas. Autant je suis d’accord avec les choix en interne, au niveau du marketing, etc, il faut redynamiser la marque Girondins de Bordeaux. Je peux le comprendre et je trouve que c’est dans l’ère du temps. Après, je suis un peu dubitatif sur le choix de laisser partir Jean-Luc Dogon par exemple, qui a quand même des résultats. Mais en même temps, je les comprends ces choix. On est en train de remodeler un peu l’équipe en place. Tout le sportif part des -12, -13, -14ans, jusqu’aux professionnels. Cela semble logique que l’équipe mise en place essaye de modifier un peu tout ça pour apporter sa patte. Il faut attendre au moins six mois pour avoir déjà un premier bilan, même s’il faudra attendre une saison complète, vraiment. Mais au moins en décembre, on pourra déjà donner un avis sur Paulo Sousa, sur l’effectif, sur les choix stratégiques. Je vois beaucoup de critiques et pour l’instant ce n’est pas fondé. On peut avoir un avis mais on ne peut pas être trop critique sur des choses dont on ne sait rien. Mais c’est vrai qu’il faut aussi penser que ce club a une histoire, et qu’il ne faut pas l’oublier. Jean-Luc Dogon, c’est l’histoire du club. Il ne faut pas oublier que le passé, c’est aussi d’anciens joueurs qui font partie de l’équipe technique, et que c’est important que les anciens joueurs soient toujours là ou du moins gravitent toujours autour du club ».