Bernard Caïazzo : « L’intérêt d’un partenaire américain, comme à Bordeaux, n’est pas de prendre la possession du club. Ils ne savent pas faire »

    Bernard Caïazzo, co-président de l’AS Saint-Etienne espère voir l’arrivée d’un investisseur américain cet été. Cependant il ne veut pas opter pour le même schéma que les Girondins de Bordeaux qui ont laissé les Américains devenir propriétaires du club. « J’ai la certitude qu’on a plus de chance de voir quelqu’un nous rejoindre cet été que l’inverse. On a un gros pouvoir d’attraction. Je sais avec qui je discute et je sais que l’intérêt d’un partenaire américain, comme à Bordeaux, n’est pas de prendre la possession du club. Ils ne savent pas faire. Quand on ne connaît pas un environnement, il faut mieux apprendre à connaître et se fiancer avant de se marier. Si ensuite les choses se passent bien, que c’est intéressant, que vous êtes reconnus par les supporters en mettant l’argent à l’intérieur du club mais pas en le donnant aux actionnaires, on peut aller plus loin. S’ils sont là pour aider le club à grandir, à se développer, OK. Si ce sont ces prédateurs pour faire des plus-values sur les transferts, ça ne m’intéresse pas. C’est vous qui décidez des conditions. La puissance financière, les Américains l’ont. Avant, il faut qu’ils soient adoubés. Opérationnellement, ils n’auront pas un pouvoir décsionnaire. Le management ne changera pas. »