Matt Pokora : « Aux Girondins, il faut le faire ! Il faut que les gens, quand ils prennent leur billet, en aient pour leur argent »
Matt Pokora, questionné sur la culture américaine, celle du divertissement, a expliqué qu’il espérait que les nouveaux dirigeants des Girondins de Bordeaux allaient opter pour cette voie, qui est la clé du succès en cas de mauvais résultat sportif.
« J’ai toujours été inspiré par la culture américaine, mais la culture du divertissement à l’américaine. Il y a toujours une chose qui m’a toujours fascinée, c’est leur approche du show, du divertissement, de l’Entertainment. Quand on va à un match de basket par exemple, à chaque temps mort il y a un truc qui se passe. Les écrans, le parquet, les gradins… L’hymne national, c’est quelque chose, avant chaque match. C’est comme si pour Bordeaux-Angers, on mettait l’hymne national ! On n’attend pas une finale ou un truc, j’aime cette culture, la culture du patriotisme […] Ce côté rendre le truc le plus agréable possible… C’est pour ça que les gens vont en famille au stade, que les stades sont tout le temps pleins, parce que c’est une sortie en famille au-delà même d’un 0-0… En France, s’il y a un 0-0, on n’a plus envie de revenir. Les familles viennent à 4-5 personnes, ils en ont pour 400 dollars, et ils se disent : ‘on s’est gelé, le match était pourri, je ne reviens plus’. Là-bas, ils font en sorte que peu importe ce qui se passe sur le terrain, tout ce qui a autour avant de rentrer dans le stade, ce qui se passe dans le stade, soit une parenthèse enchantée […] Aux Girondins de Bordeaux, il faut le faire ! J’en avais déjà parlé à des gens comme à Marseille, c’est important. Il faut que les gens, quand ils prennent leur billet, en aient pour leur argent. Le foot ne promet pas toujours d’avoir, comme au basket 120-110 avec des paniers… Le foot, on peut repartir avec un 0-0 et on n’a plus envie de revenir, donc il faut le faire ».