Florian Brunet : “David Lafarge (responsable sécurité) subit une pression incroyable et n’en peut plus… Des salariés qui sont venus nous voir en nous disant qu’ils n’en pouvaient plus”
Ce soir, Florian Brunet, en plus d’expliquer que DaGrosa/Varela étaient hors-jeu et que King Street avait déjà mandaté quelqu’un pour revendre les Girondins de Bordeaux, a donné de nouvelles révélations sur Frédéric Longuépée et ses méthodes.
« Longuépée a été recruté pour faire ce job, et depuis un an on est témoins de quelqu’un qui détruit l’âme du club de l’intérieur. Il y a des salariés qui travaillaient pour le club depuis des décennies qui ont été licenciés sans ménagement, des salariés en dépression… La sécurité des Girondins de Bordeaux, qui a fait ses preuves depuis 20 ans… David Lafarge subit une pression incroyable de Longuépée. Cela fait six mois qu’il essaye de contrôler notre liberté d’expression, en interdisant nos banderoles. Sauf que nous, depuis 20 ans, il y a un partenariat et une confiance réciproque entre le club et nous… Le club ne contrôle pas nos banderoles ! Longuépée veut les contrôler, ce que nous refusons totalement, et à partir de là il fait pression sur le responsable sécurité qui n’en peut plus. Ce qui se passe avec nous, se passe avec tous les niveaux du club. Il y a des salariés qui sont venus nous voir en nous disant qu’ils n’en pouvaient plus : ‘faites quelque chose pour nous !’. Et pas des moindres, des gens qui sont dans le club depuis 20 ans… Ludovic l’a évoqué (lire ICI), ça commence à sortir du bois. L’article de Revue Far Ouest le dit aussi, avec énormément de salariés qui sont venus témoigner (lire ICI). Et l’histoire de la billetterie qui est un véritable scandale. On a des gens qui sont en train de nous appliquer une espèce de théorie de la rareté au niveau des places, en égalisant les gens dans le stade. Alors qu’à Bordeaux, c’est le Virage Sud qui est tout le temps le plus plein. Et eux, ce qu’ils font, c’est qu’ils mettent les gens un peu ailleurs pour ne pas que le VS soit trop plein, ils égalisent le stade. Pour nous, c’est scandaleux. C’est toucher à la tribune populaire, au poumon du stade, c’est totalement scandaleux ».