Niša Saveljić : « Je ne comprends pas les gens qui sortent, courent, vont au parc public. C’est incroyable, je suis choqué »

    Niša Saveljić a parlé de la situation actuelle, de la crise sanitaire et économique liée au Coronavirus. L’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux est actuellement en confinement aux Etats-Unis.

    « Je suis en Californie depuis deux ans, même si je suis aux Etats-Unis depuis 3 ans maintenant, avant j’étais à Washington. Je travaille ici pour développer une académie en Californie Pour le confinement, j’avais un peu anticipé. Pour ma part, je suis confiné depuis un mois. Je respecte toutes les consignes, comme elles sont données dans le monde entier. Ici, j’ai un supermarché à côté, mais sinon je reste à la maison, on n’a pas le choix. Le Coronavirus envoie un message au monde entier par rapport à notre lien à la nature. Je suis très triste pour toutes les victimes et les pays qui sont touchés par le Coronavirus, mais on vit dans un milieu égoïste, où on ne respecte pas la nature. C’est une réponse de la nature qui nous pousse à revenir aux bases aujourd’hui. La situation après le Coronavirus, ça ne sera pas la même chose, au niveau économique. Pour le football aussi… L’essentiel est de se préserver, de respecter toutes les recommandations, écouter les docteurs et le staff médical. Je ne comprends pas les gens qui sortent, courent, vont au parc public. C’est incroyable, je suis choqué. Bien évidemment, c’est très difficile de rester à la maison, dans des conditions délicates car on a l’habitude de travailler, d’aller dehors. Rester dans la maison c’est difficile mais il faut rester solidaire sinon il y aura encore plus de victimes et je pense que les gens ne comprennent pas encore. Il faut qu’on fasse des efforts, d’aider ceux qui sont en première ligne, les pompiers aussi, tous ceux qui nous aident, dans les supermarchés, la police, l’armée… Le confinement est très important car il n’y a pas d’autres solutions. J’ai vécu des choses difficiles dans ma vie : les sanctions contre la Yougoslavie, où on avait droit qu’à 30 litres d’essence par mois par exemple. On était très solidaires. Je suis aussi ce qui se passe au Monténégro, ce petit pays de 269000 habitants, et il n’y a qu’un seul mort. Les ministères y font beaucoup de prévention. Mais pour ma part, si ça dure trois mois, ça durera trois mois, c’est comme ça… ».

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