Michaël Ciani est revenu sur ce qu’il a connu aux Girondins de Bordeaux avec notamment un côté tactique qui était bien moins ordonné que ce qu’il avait connu auparavant à Lorient.

« Dans la globalité, c’était une année exceptionnelle. Quand je suis arrivé, je voyais une équipe qui était sur un nuage, et qui gagnait vraiment tout ce qu’elle faisait. Je me souviens d’un match à l’époque où Gignac jouait encore à Toulouse… On fait un match où on est nuls, mais nuls… Mais on a de la réussite. On savait que si on prenait un but, on pouvait en mettre quatre, et c’est ce qui se passait. Pour l’anecdote, ce que j’ai connu avec Christian Gourcuff, et ce n’est pas pour dénigrer Bordeaux que j’ai adoré, mais ce que j’ai connu avec Gourcuff sur le plan tactique, etc, c’était bien huilé, je ne m’en faisais pas, je sortais, il y avait des mecs qui couvraient… Je suis arrivé à Bordeaux, c’était un bordel total. Pourtant l’équipe gagnait. Trémoulinas montait tout en haut, Chalmé aussi, je me retrouvais tout seul avec Planus qui sortait aussi… C’était un truc… C’est intéressant mais quand tu joues à quatre, si tu as un latéral qui monte à gauche, tu as le latéral droit qui doit rester avec les deux défenseurs centraux, pour qu’il y ait un équilibre. Si tu as les deux latéraux qui montent, et que tu as une contre-attaque, tu peux être en infériorité numérique et tu te fais avoir. Et en fait, j’ai connu ça à Bordeaux, sur les premiers matches après être arrivé, je me suis dit ‘mais c’est quoi ça’ (rires). Mais en fait, comme on avait peur du ballon, que tout le monde avait peur de nous dans le sens où tout le monde jouait en défense, qu’on avait des joueurs très techniques, et que ça jouait très vite pour marquer… C’est un peu ce que fait Barcelone, parfois tu as Piqué qui reste tout seul… Si tu as des bons défenseurs centraux, tu peux faire du un contre un une ou deux fois par match, cela fait partie du boulot ».

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