Daniel Riolo : « L’actionnaire de Bordeaux pourrait couvrir deux ou trois mois pour éviter qu’on ait recours au chômage partiel. Ce serait le minimum »
Daniel Riolo, comme Gilbert Brisbois, s’est exprimé sur les propos d’Yvan Le Mée, qui ne comprend pas que les clubs – et particulièrement ceux détenus par les fonds d’investissement – fassent appel au chômage partiel, comme les Girondins de Bordeaux.
« Yvan Le Mée a parfaitement raison. Il y a des entreprises, des domaines, des niveaux de salaires, où certaines personnes, d’elles-mêmes, devraient dire ‘ok, je ne vais pas demander l’appui de l’Etat’ […] Il n’empêche qu’en Ligue 1, on est sur des alaires médians au-dessus de 50000€ par mois. Avoir affaire au chômage partiel… Quand tu as des clubs comme Rennes, qui sont adossés à Pinault, et même l’OM avec un mec qui est blindé comme McCourt, Monaco… Au bout d’un moment, je trouve que la décence devrait l’emporter […] Bien sûr qu’il y a des clubs qui, d’un simple geste, peuvent tout fait se passer du chômage partiel, comme Bordeaux ou Lille. L’actionnaire pourrait couvrir deux ou trois mois pour éviter qu’on ait recours au chômage partiel pour ces salaires-là. Je trouve que ce serait vraiment le minimum ».