Nicolas Paolorsi : « Il est amoureux de son club, il a envie que ça change aussi parce qu’il voit la tournure que prennnent certaines choses, et ça le touche »
Nicolas Paolorsi, sur Bruno Fievet, a assuré qu’il était réellement amoureux des Girondins de Bordeaux et avait surtout envie d’aider le club. Le journaliste RMC assure également que d’autres fonds d’investissement seraient à l’affût d’une éventuelle revente de King Street.
« Pour bien discuter avec lui, il est amoureux de son club, il a envie que ça change aussi parce qu’il voit la tournure que prennnent certaines choses, et ça le touche. Le principal souci c’est que l’année dernière tu as un trou de 25M€ en fin de saison, cette année ça va être un trou de 30M€ et encore, si tu touches les droits TV. Donc il faut constamment remettre de l’argent. Tu as un loyer pour le stade que tu payes 3.8M€ chaque année jusqu’en 2045. Tu as des charges colossales, tu as 300 salariés. Tu as tout à refaire. Donc avec 180M€ et encore, 100M€ de fonds propres… […] King Street, ils disent qu’ils ne veulent pas vendre, mais c’est un peu particulier. On sait qu’il y a aussi d’autres candidats qui s’intéressent à la situation des Girondins de Bordeaux, notamment des fonds d’investissement qui se montrent assez attentifs à tout ce qui se passe au club. Avec toute cette crise, la position de King Street va peut-être bouger rapidement, et c’est pour ça que Bruno Fievet essaye de sortir du bois ».
Le correspondant nota cependant qu’à l’époque du rachat, et même avant, personne n’était apparu ou ne s’était montré intéressé (NB : alors, on se demande cependant pourquoi de nouveaux fonds seraient intéressés par les Girondins aujourd’hui, sachant que la situation est encore pire qu’à l’époque…).
« Quand M6 a vendu le club, personne n’est apparu. Et dès que les américains sont arrivés derrière, trois semaines après, c’était ‘mais qu’est-ce que c’est ce projet, on est en train complètement de perdre notre club, notre identité’. Mais quand M6 a vendu le club, cela faisait bien longtemps qu’il était en vente, personne ne s’est manifesté ! Donc… C’est toujours un peu facile de tirer sur l’ambulance ».