Christophe Dugarry : « Je me suis embrouillé avec des dirigeants de clubs, et je dois reconnaitre qu’humainement, c’était de belles personnes. Là, c’est moche, à 71 ans, mon Dieu… »

    Christophe Dugarry, devant l’obstination de Jean-Michel Aulas au niveau du classement et de l’arrêt trop tôt du championnat, a expliqué que l’image du Président de l’OL était désormais écornée.

    « Ce qui me gêne, c’est que ça fait un peu comme le joueur qui fait le match de trop. Au bout d’un moment, j’ai l’impression qu’il en perd son humanité. On le sait, ce n’est pas un enfant de cœur, mais malgré tout je pense que c’est un affectif, il défend Lyon, l’identité forte du club. A l’arrivée, d’un mec qui est une légende du football, dont on se souviendra encore de longues années, on se souviendra aussi de ça… Moi, en tout cas, sincèrement oui. C’est aussi important d’avoir des résultats que d’être humainement quelqu’un de bien. Après, c’est un chef d’entreprise, il faut être dur aussi, il n’a pas réussi comme ça en claquant des doigts, ce n’est pas le monde des Bisounours. Le côté humain… Je me suis embrouillé avec des dirigeants de clubs, et je dois reconnaitre qu’humainement, c’était de belles personnes, ils avaient du cœur, de la générosité. Et là je trouve que ce côté humain… Il a 71 ans, l’image extérieure, c’est moche, à 71 ans, mon Dieu…  Le personnage que je voyais très, très haut, pour moi il a baissé d’un cran ».

    RMC

    Retranscription Girondins4Ever