Ultramarines : « La volonté du club est claire : se positionner en tant que victimes, attirer l’empathie, et nous décrédibiliser à tout prix, quitte à verser dans la mythomanie »

    Après la divulgation de leur premier document, les Ultramarines, principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, ont fait leur bilan de cet audio, expliquant ce qu’ils souhaitaient mettre en avant et en évidence.

    « Bilan de ce premier enregistrement :
    Un salarié des Girondins annonce que le club traquerait les adresses IP des supporters sur les réseaux sociaux.
    Messieurs Longuépée et Thiodet déplorent des attaques personnelles, qui impacteraient également leurs familles.
    Toute attaque contre la vie privée est, bien entendu, intolérable ; celle contre les familles, nous n’en parlons même pas. Jamais nous ne cautionnerons de tels actes, contre qui que ce soit.
    Seulement, nous apprenons avec surprise qu’aucune plainte n’est déposée, malgré la gravité des faits énoncés. 
    L’explication de Thiodet, déstabilisé par la question qui lui est posée, est hasardeuse.
    Il nous accuse de manière implicite : « Nous comprenons que c’est le résultat de la colère et du courroux ». Ces faits, anonymes et invérifiables deviennent donc à charge contre nous.
    Nous serions donc responsables d’envoyer des SMS de menaces à Antony Thiodet, et d’éduquer nos enfants afin qu’ils harcèlent la fille de M. Longuépée à l’école.
    Le démenti des Marine et Blanc Île de France – que nous saluons chaleureusement – est clair. C’est bien pire qu’un mensonge : M. Thiodet invente une histoire, qu’il raconte dans le dos des intéressés, afin de décrédibiliser les Ultramarines. C’est scandaleux.
    Dans ces conditions, permettez-nous de douter légitimement de la véracité des accusations précédentes tenues par M. Thiodet.
    En tout cas, la volonté du club est claire : se positionner en tant que victimes, attirer l’empathie, et nous décrédibiliser à tout prix, quitte à verser dans la mythomanie ».