Daniel Riolo : “On nous fait croire qu’on a coupé GACP mais on a laissé des bouts de ver dans le fruit”

Daniel Riolo de nouveau donné son avis sur l’état actuel des Girondins de Bordeaux, expliquant que si GACP était parti, il restait encore des composantes.
« Il y a une phrase que je ne peux plus d’entendre, c’est ‘tout le monde le fait’ ou ‘ça arrive également ailleurs’, ou ‘c’est classique dans le football’. Ça, ce n’est pas possible. On ne peut pas commencer un raisonnement en entendant ce genre de chose. Sinon tu n’avances pas, tu excuses tout, tu regardes ce club s’effondrer… Ce club est coupé de tout le monde, de ses employés, de ses supporters, des institutionnels, des gens de la population de Bordeaux, pour lequel un club de foot représente toujours quelque chose. On ne peut pas dire ‘tout le monde le fait’. On a l’impression que dans tous les secteurs de ce club, il n’y a pas une seule personne qui travaille pour l’intérêt collectif de ce que doit être un club de foot. On a l’impression que les gens travaillent pour leur propre intérêt, ou pour un intérêt de groupe s’ils décident de s’associer… Je rappelle que GACP, quand ils sont arrivés, c’était un système hallucinant : un fonds de pension qui donne la gestion à une entreprise extérieure, qui faisait facturer à Bordeaux les prestations de service. Déjà là, on est dans le délire le plus complet sur le mode de fonctionnement. On voit que ça ne marche plus, on met dehors GACP, mais on garde Eduardo Macia, Souleymane Cissé, et Paulo Sousa. On nous fait croire qu’on a coupé GACP mais on a laissé des bouts de ver dans le fruit. Donc, assurément, le fonctionnement ne pouvait pas s’améliorer. Quand en plus on a nommé Frédéric Longuépée Président, et son numéro 2 Antony Thiodet, alors là, ça a été le bouquet final, la cerise sur le gâteau, et la crème sur les fraises. Le fonctionnement et la gestion sont tellement alambiqués qu’en aucun cas Bordeaux ne peut progresser d’un point de vue sportif ».