Philippe Fargeon : « Il y a un certain nombre de choses qui se disent par des journalistes, qui sont quand même de bons journalistes donc on peut les croire. Il faut connaitre la vérité ! »
Philippe Fargeon, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, a réagi au manque de sérénité du club aujourd’hui, notamment vis-à-vis de toutes les affaires qui sortent, demandant par la même occasion de la mesure dans les jugements à ce stade.
« Ce qui m’inquiète, et ça fait des années que je le dis, c’est qu’il y a un travail à faire sur les Girondins. C’est inquiétant ce qui se passe parce qu’il y a un certain nombre de choses qui se disent par des journalistes, qui sont quand même de bons journalistes donc on peut les croire. Je crois que dans un système comme ça il faut connaitre la vérité, sans pouvoir aujourd’hui prendre de jugement parc qu’on n’a pas tous les éléments, mais je crois qu’il faut à tout prix qu’on puisse savoir ce qui se passe exactement, qu’il y ait vraiment une structure qui permette d’écouter tout le monde avant de se permettre de juger. Mais c’est vrai que c’est complexe, cela fait mal pour tout le monde, c’est le club des Girondins, des aquitains, c’est notre club. J’ai vraiment envie que la lumière soit faite le plus vite possible et que tout ça rentre dans la sérénité, du moins qu’on sache vraiment ce qui se passe […] On a plusieurs sons de cloche, des gens qui sont intéressés d’un côté, de l’autre. Il n’y a pas de jugement à porter aujourd’hui mais simplement une réflexion à avoir, comprendre ce qui se passe, en toute neutralité. Vous savez l’amour que j’ai pour ce club, et le plus important ce sont les supporters, parce que ce sont eux qui font le bonheur économique qu’au niveau du supportéisme. Il faut vraiment une neutralité complète d’un organisme qui soit ni ami avec l’un, ni avec l’autre, ni ayant des intérêts. Il faut voir ce qui se passer pour essayer de remettre ce club dans la bonne diction, parce que cette direction commence à durer […] Je suis plus positif que ça, on doit aller tous dans le même sens et dans l’intérêt du club. L’intérêt de ce club qui a fait vibrer des générations de personnes. Je pense que le bon cœur de chacun pourra permettre un jour ou l’autre d’essayer de trouver la solution. Tant qu’on n’a pas tout essayé, on peut continuer à espérer. Maintenant, si demain ça ne peut pas se faire, il faudra prendre aussi d’autres initiatives. On ne peut pas sous prétexte qu’il y ait plusieurs parties qui se disputent les Girondins de Bordeaux, de dire qu’ils ne vont jamais s’entendre et qu’on ne peut rien faire. Non, il faut vraiment faire quelque chose, et que les personnes qui s’impliquent là-dedans n’aient aucun intérêt auprès des Girondins, sinon c’est ingérable ».