Souleymane Cissé : « L’accusation de transfert relais ? Pourquoi faire une telle opération pour un si petit transfert ? »

    Thibault Klidjé, Souleymane Cissé et Kwaku Mawuli Avorgah

    Dans L’Equipe, Souleymane Cissé, directeur technique des Girondins de Bordeaux, a confié qu’il avait engagé des discussions avec sa direction dès le mois de février au niveau de son rôle au club, « avant que son nom ne soit associé aux polémiques et au recrutement de Thibault Klidjé » précise le quotidien national. Sa démission a été présentée il y a deux semaines et si King Street souhaiterait le conserver, sa décision serait « irrévocable ». La raison ‘officielle’ ? Souleymane Cissé estime que la formation ne serait pas assez valorisée au club. Sur ce point, nous ne pouvons lui donner tort, même si cela tombe évidemment au moment où le club subit de nombreux remous et où l’affaire Klidjé se voit être très médiatisée, avant la possibilité que la FIFA s’en saisisse, même si pour l’instant aucune enquête n’a été ouverte.

    « Lorsqu’on me présente au joueur, j’ai affaire à deux agents qui disent s’occuper de lui, un en Europe de l’agence Sport Back (Youcef Boudjemai), l’autre en Afrique (Avorgah). Je fais venir le joueur à Bordeaux, tout le monde valide l’essai, et on se dit prêt à donner 50 000 euros d’indemnités de transfert. Là, les deux agents entrent en conflit et Avorgah finit par m’écrire que le joueur va signer dans un club de l’Est. Pour moi, c’est terminé. Six mois après, notre juriste a été contactée par un avocat français, qui se prévalait du mandat du joueur. Ce que nous avions vérifié. À partir de là, on est tombés d’accord avec son club et, à ma connaissance, aucun intermédiaire n’a été payé […] L’accusation de transfert relais ? Pourquoi faire une telle opération pour un si petit transfert ? ». 

    L’Equipe