François Grenet : « C’est affligeant, pathétique, c’est la cours des miracles. Sauver une personne, couper une tête, on verra après. Il faut penser au club »

    François Grenet a demandé à tout le monde de mettre un peu d’eau dans son vin sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux, et de penser d’abord et en premier lieu au club.

    « En ce moment, c’est affligeant, pathétique, c’est la cours des miracles. Chaque jour il y a un article qui parait, on sent que ça monte en puissance. La situation est aux yeux et aux oreilles de tout le monde, et l’image du club, et de la ville par définition, est plus qu’écornée […] Ça pue, oui, bien sûr. Je parle avec mon cœur, je ne calcule pas, je n’ai rien noté. Mais j’entends, je lis, j’écoute, et c’est usant quoi, ça fait mal d’en arriver là. Que toutes les personnes concernées s’oublient un petit peu, pensent au club, et voient l’intérêt du club, quitte après à tirer des conclusions et que des têtes tombent. Le club, c’est le club, il a été ce qu’il a été, il est ce qu’il est, et qu’est-ce qu’il va être ? […] Il n’y a rien de positif aujourd’hui. La seule chose positive c’est que ça reprenne, que les gens puissent aller au stade malgré tout ça, supporter l’équipe, aller voir un match de football, un spectacle, même s’il n’y a pas eu beaucoup de spectacle ces dernières années. On pourrait rentrer dans le détail de tout ça, sur tout le sportif, tout ce qu’on a pu constater, mais voilà… Aujourd’hui, le constat est là, implacable, et j’ose espérer que tout le monde y mettra du sien. Sauver une personne, couper une tête, on verra après. Il faut penser au club. Mais on en est là parce que ça n’a jamais été clair, et dès le départ ».

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever