Florian Brunet : « Ce tweet dit ‘VOUS, les supporters virulents du Virage Sud, vous allez entrainer des contaminations’, voilà ce qu’on a dit ce soir-là, c’est abominable »
Sur TV7, Florian Brunet a rappelé et assuré que tant que Frédéric Longuépée serait Président des Girondins de Bordeaux, jamais les relations entre le club et les supporters ne reviendraient comme avant. Le porte-parole des Ultramarines revient sur les événements de Bordeaux-Lyon au niveau des messages parus sur les écrans du stade et sur le réseau social Twitter.
« Tant que Frédéric Longuépée sera là, la situation sera bloquée. On ne retrouvera pas ce club magnifique que l’on a vu ces dernières décennies avec des Ultras et un club qui marchent main dans la main. Je me tue à l’expliquer, le meilleur exemple c’est Adieu Lescure, l’apogée de cette relation. Bordeaux a été pendant vingt ans pris en exemple au niveau de la collaboration entre le club et ses supporters. Aujourd’hui tout est détruit, il n’y a plus du tout de relation de confiance, David Lafarge est placardisé est humilié tous les jours… C’est vraiment une situation de non-retour et on a pu voir pour Lyon à quel point c’était dangereux. Ce tweet de Bordeaux-Lyon a montré qu’on était vraiment dans une situation de tension extrême, et que la volonté de Frédéric Longuépée est que ça dérape. Ce tweet est une insulte. On ne peut pas imaginer que les 1500 supporters présents à ce moment-là devant le Virage ne prennent pas comme une insulte abominable. On est passé à deux doigts d’incidents pour Bordeaux-Lyon. Les gens étaient fous dans la tribune de se faire insulter de cette manière. Ce tweet dit ‘VOUS, les supporters virulents du Virage Sud, vous allez entrainer des contaminations’, voilà ce qu’on a dit ce soir-là, c’est abominable. Surtout quand vous voyez qu’en tribune Présidentielle, personne n’avait le masque… C’est du mépris de classe. C’est très dangereux. On n’arrête pas d’alerter la mairie, toutes les composantes du club, c’est très dangereux ce qui se passe. On est très inquiets et c’est vraiment une situation de non-retour ».