Alain Roche : “Les joueurs en fin de contrat, ce n’est pas simple à gérer pour nous. Il va falloir que l’on fasse des choix”

Alain Roche s’est exprimé sur un sujet sensible aux Girondins de Bordeaux puisqu’il faudra prendre les bonnes décisions tout en n’étant pas forcément en position de force : les fins de contrat à l’issue de la saison, en juin 2021.
“D’un point de vue sportif, comment envisage-t-on la suite du championnat ? Avec beaucoup de sérieux, d’humilité et continuer à démontrer un excellent état d’esprit comme c’est le cas actuellement. Les joueurs font beaucoup d’efforts sur le terrain. On dénote une énorme solidarité et un dépassement de soi mais il faut toujours être en éveil. Il ne faut pas se relâcher. Le calendrier des semaines à venir va nous le rappeler. On enchaine de grosses équipes. Si on garde cet état d’esprit-là, je suis à peu près sûr qu’on fera un championnat extrêmement correct et qu’on tiendra nos objectifs. Pour les joueurs en fin de contrat, ce n’est pas simple à gérer pour nous. Ca n’est pas simple à gérer pour eux aussi car il va falloir que l’on fasse des choix aussi. Qui garder, qui renouveler, les joueurs qui veulent aussi aspirer à voir autre chose. Quand on aspire à autre chose et qu’on est en fin de contrat, pour l’avoir vécu, on a toujours peur de se blesser. Il peut y avoir des opportunités qui se présentent en janvier. Est-ce que le club doit les garder, les libérer ? Ce sont des questions qu’on se pose. On doit réfléchir à si certains s’en vont, comment les remplacer ? Il faut anticiper. Il faut avec la cellule de recrutement, Jean-Louis Gasset, définir les profils de recrutement pour l’année prochaine, même si on a notre idée mais il faut voir avec l’entraineur. Il faut enquêter, anticiper, connaître les fins de contrats, les joueurs en difficulté dans les clubs. Ce n’est que ça, ce n’est que de l’anticipation. Mais c’est vrai que c’est un challenge qui n’est pas facile, avec quelques joueurs en fin de contrat, pour nous et pour eux aussi. Mais je me mets à leur place car j’étais à leur place également”.