Jaroslav Plašil : « Si tu bois un peu au début de la semaine, ce n’est pas très grave. Après, quand tu arrives près du match, ça, je ne l’ai jamais fait »
L’actuel entraineur adjoint des Girondins de Bordeaux, Jaroslav Plašil, s’est confié pour Sébastien Oria de Physio Skills, sur l’hygiène de vie d’un sportif professionnel. L’ex milieu de terrain bordelais a notamment traité de sa relation au sommeil, à l’alcool, à la nourriture.
« Bien sûr que non je n’ai pas tout le temps fait attention. De temps en temps… Après, c’est l’expérience du joueur qui va faire que. Si tu bois un peu au début de la semaine, ce n’est pas très grave. Après, quand tu arrives près du match, ça, je ne l’ai jamais fait. La veille de match, je ne l’ai jamais fait. En Espagne par exemple, on était au vert, et on pouvait chacun boire un ou deux verres de vin. De temps en temps, j’en ai pris un, mais sinon je n’ai jamais bu la veille d’un match. C’était impossible pour moi. Je ne sais pas si je l’aurai ressenti sur le terrain parce que je n’ai jamais essayé, donc on ne peut pas savoir. Mais pour moi c’était impossible. Quand tu es professionnel, pour moi, tu ne peux pas faire ça »
Sommeil
« J’aimais bien dormir. C’est là où je récupérais le plus. Mais c’est toujours pareil, tu peux dormir dix heures, pour être ensuite fatigué, parce que tu dors beaucoup. Il faut trouver un équilibre. On va dire qu’entre 7 et 9 heures, c’est très bien. De temps en temps je faisais des siestes, mais le plus souvent c’était le jour du match. Là, j’arrivais à dormir trois heures l’après-midi. Ça m’est arrivé pas mal de fois de ne pas dormir parce que c’était un match important, etc. Mais je pense que quelque part c’est normal de sentir cette pression-là. Il ne faut pas qu’elle soit négative ».
Retranscription Girondins4Ever