Bruno Fievet : « Aujourd’hui, tout le monde est tendu. Je rappelle quand même une chose, et ça vaut pour tous les candidats : on essaye quand même tous de sauver le club »
Bruno Fievet, sur ARL, et un peu comme Florian Brunet hier soir, a tenu à rappeler que tous les repreneurs avaient au moins un point et un objectif commun : leur volonté de sauver les Girondins de Bordeaux. Et qu’il ne fallait pas l’oublier, et certainement avoir du respect pour eux, peu importe leur personnalité ou leur projet.
« Ce qui m’embête le plus depuis deux ans, c’est qu’on a arrêté de parler de football aux Girondins de Bordeaux. Moi, ce qui m’intéresse c’est de parler de football, pas des problèmes entre les uns et les autres. J’ai juste cette envie de supporter, celle de revoir Bordeaux faire les titres de magasines et des journaux pour parler football et arrêter de parler affaires, comme on a pu l’avoir avec Macia, Sousa, et cette année avec les problématiques qu’on a eu entre les personnes. Reparlons football aux Girondins, et je pense que tout le monde sera heureux. Aujourd’hui, tout le monde est tendu. On le voit, avec les messages qui circulent sur internet, sur les réseaux… C’est limite de l’agressivité. Je rappelle quand même une chose, et ça vaut pour tous les candidats : on essaye quand même tous de sauver le club. On essaye quand même tous d’apporter avec nos moyens, notre sensibilité, notre vision, des choses pour sauver un club. Parfois, on se fait tailler sur les réseaux sociaux : ‘Fievet ceci, Rigo cela, Williams machin…’. Mais à un moment, merde, on met de l’argent sur la table, on passe du temps, on a des frais, on bosse tous pour une seule chose : sauver les Girondins de Bordeaux. Une chose est sûre chez tous les candidats, c’est qu’on aime ce club. Je pense que ça, ça mérite un minimum de respect et quel que soit le vainqueur, il faudra être derrière lui parce qu’il faut reparler football. Arrêtons de se critiquer les uns, les autres. J’ai toujours dit que je voulais rassembler. Si j’y arrive, tant mieux, si c’est un autre, on sera supporter des Girondins de Bordeaux et on criera allez Bordeaux. On est dans un moment où c’est vraiment devenu tendu, je le comprends, les gens ne savent pas où ça va, il y a l’affect d’un club de foot… Mais il faut vite retrouver de la sérénité autour du club et dans le club, parce que sinon on va vivre encore des moments difficiles »