Yacine Adli : « La langue, ce sont des excuses. Pourquoi il n’y a toujours pas cette communication et ce depuis l’année dernière ? Je ne sais pas, je ne suis pas psychologue… »
Yacine Adli a été invité à réagir au grand nombre de nationalités qui se côtoient dans l’effectif professionnel des Girondins de Bordeaux, ce qui pourrait créer, dans la communication, une certaine barrière. Le milieu de terrain bordelais ne veut pas s’en servir d’excuse, le football étant universel.
« Non, ça se sont des excuses, et il ne faut pas se cacher derrière ça. Il faut qu’on prenne nos responsabilités. La langue du football est très facile. Le manque de communication par contre… Il faut qu’on se parle davantage sur le terrain, même s’il y a la barrière de la langue. Fais des signes, fais ce que tu veux, mais il faut qu’on soit plus en accord entre nous aussi. C’est vrai que parfois certains vont se dire ‘il ne me comprend pas’, mais c’est à nous de passer outre. La langue peut être une barrière pour certains, mais il y a plein de choses pour communiquer. Il faut trouver des moyens. Et il faut que ce qui prime, ce soit le langage football. On parle football, c’est tout ! […] Pourquoi il n’y a toujours pas cette communication et ce depuis l’année dernière ? Je ne sais pas, je ne suis pas psychologue… Plus parler, c’est tout le monde, c’est global. Je ne vais pas appeler l’arrière droit et lui dire que ça vient à droite… C’est le joueur le plus proche ! Quand un joueur est un peu plus fébrile, le joueur à côté doit lui dire de mettre un peu plus d’agressivité dans les duels. C’est de la communication entre nous, de la part de tout le monde ! La communication, ce n’est pas uniquement un ou deux joueurs, c’est à tous les instants. Le haut niveau est fait de détails et quand vous n’excellez pas dans les détails, et surtout dans notre position : le moindre détail nous coûte cher. On doit essayer de mettre le plus de choses de notre côté ».