Romain

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    Transferts

    25% du salaire de Phil Jones à la charge des Girondins, baisse de la masse salariale

    Photo by Icon sport

    Si nous ne connaissons pas les détails du départ de Laurent Koscielny, et que l’on se doute bien qu’un chèque lui a été fait pour ses 5 derniers mois de contrat (+ deux ans en option d’une valeur de 5M€, + une clause de reconversion), les Girondins de Bordeaux font une économie substantielle de 300000€ par mois, l’ex-capitaine bordelais étant le plus gros salaire du club.

    Avec le prêt d’Otávio à l’Atlético, les Girondins de Bordeaux économisent également cinq mois à 150000€. Le départ de Josh Maja pourrait également apporter des liquidités au club puisque l’international nigérian culmine à 130000€. Sans oublier celui de Samuel Kalu (85000€). Il reste encore évidemment l’éventuel prêt de Mehdi Zerkane, un éventuel départ également de Paul Baysse, voire d’Edson Mexer. Autant dire que la masse salariale a plutôt baissé, même s’il reste du travail.

    Bon, n’oublions pas les arrivées même si nous savons d’ores et déjà que Marcelo et Josuha Guilavogui ont fait des efforts sur leurs salaires en Gironde. Jamais deux sans trois : les Girondins feront également des économies sur le salaire de l’international anglais, Phil Jones. Selon Goal, le défenseur central, qui sera prêté sans option d’achat jusqu’à la fin de la saison, ne coûtera « qu’un quart » du salaire qu’il touche à Manchester United. Et heureusement, car Phil Jones toucherait 380000€ par mois. Enfin, Danylo Ignatenko arrivera en prêt de Shaktar, ce qui laisse également augurer une partie prise à la charge du club ukrainien.

    « Le directeur sportif Admar Lopes a personnellement fait le nécessaire pour convaincre Phil Jones, et l’opération séduction a visiblement marché (Footmercato) »

    Bordeaux aura réussi, en seulement quelques heures, à assainir sa masse salariale, et surtout éradiquer une partie des fantômes laissés par GACP… Evidemment, tout n’est pas encore terminé car il reste encore certains joueurs payés bien au-dessus de nos moyens et de leur niveau sportif. Mais il est à noter qu’en l’espace de six mois, et à ce niveau-là, la direction met tout en œuvre pour sauver le club. Sur la durée cette fois.