Josuha Guilavogui : “Quand on se fait conspuer comme ça à la maison, c’est terrible. Mais il faut dire la vérité, ils ont parfaitement raison”
A la fin de la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et Troyes, Dylan Cambost a réagi.
« On a fait ce qu’on voulait faire, on a été solides. On a été solidaires. Ce sont des valeurs dont on aura besoin pour aller chercher ce maintien. Déjà la semaine dernière contre l’OM, on avait montré ces valeurs, on les a montrées aujourd’hui. On est très contents de ce match […] Les penalties ? Non, ce n’est pas forcément la chance, peut-être qu’on va la chercher aussi. On va plus provoquer et le coach demande ça aussi. Ce n’était pas normal qu’on n’ait pas réussi à avoir de penalty cette saison. C’est chose faite. On est très contents. Dès le début ça a fonctionné avec le coach, c’était quelque chose de nouveau. On a encore beaucoup trop de travail. On est soulagés, oui, mais ce sera serré jusqu’au bout, il faudra réitérer ce genre de performance ».
Josuha Guilavogui a ensuite enchainé.
« Honnêtement, je préfère ne rien dire. Quand on se fait conspuer comme ça à la maison, c’est terrible. Mais il faut dire la vérité, ils ont parfaitement raison. Ils nous encouragent, et on fait un match où on ne marque pas de but à domicile. On s’est dit qu’on voulait être costauds à la maison, qu’on voulait commencer notre opération conquête, et voilà… Encore une fois, les supporters diront la même chose, ‘ce ne sont que des mots’, ils ont raison […] Je suis énervé, frustré, déçu, il n’y a pas de mots. On joue au football pour gagner. On avait fait deux matches moyens où on avait pris un point. On devait gagner pour sortir de la relégation ou faire un pas en avant, et on refait trois pas en arrière. Troyes s’éloigne, Saint-Etienne s’éloigne. Ça commence à être compliqué. Il reste encore des matches… Je croyais qu’on allait gagner… Il faut une victoire. On peut parler, se dire de belles choses, se charmer, mais à la fin quand il n’y a pas de victoire, ça ne reste que des mots […] Quand vous faites un match comme ça, c’est mieux de fermer sa bouche et de rentrer ».