David Guion détaille les points positifs et négatifs de ce Bordeaux/Saint-Etienne

    David Guion est revenu sur les points positifs et négatifs après le match nul entre les Girondins de Bordeaux et l’AS Saint-Etienne.

    Le négatif

    « Ce qu’on dit à un groupe après ça, c’est qu’il y a deux volets. Evidemment, il y a des choses qui n’ont pas été car nous n’avons pas gagné ce match. On appuie et on relève ce qui n’a pas été, et ce sur quoi il faut qu’on avance très vite, des choses sur lesquelles on a déjà bossé : mais il fau que ça rentre. C’est-à-dire, sur les points négatifs, la maitrise technique, la gestion des temps faibles. C’est là-dessus qu’on a pêché sur ce match-là. Pendant les temps faibles, on a rendu les ballons trop rapidement à notre adversaire. J’ai regardé évidemment le match, au niveau physique on a tout explosé : on n’a jamais fait une performance comme ça. Ce n’était pas un problème physique. Tactiquement, on ne rencontrait pas de gros soucis. On savait comment ils allaient jouer… C’est vraiment cette gestion des temps faibles. Quand on a l’opportunité de démarrer aussi fort, de faire une grosse demi-heure comme ça, c’est logique qu’on soit un peu moins bien ensuite, on ait un peu de récupération. Mais cette récupération et ce temps faible, on doit être capable de mieux contrôler le match techniquement. C’est ce qui nous a manqué dans ces moments-là. Ensuite, la chose que je n’ai pas aimée évidemment, ce sont les deux buts, où on a été beaucoup trop passifs, on a manque d’agressivité. Sur le premier but on est naïf, et le second Khazri touche cinq fois le ballon avant de le donner… S’il n’y a pas un joueur qui est dessus, c’est que quelque chose ne va pas dans l’agressivité. C’est sur des actions comme ça. 90-95% du temps, ils étaient dessus, et là, sur ces deux actions, ils ne sont pas présents. On se doit d’être, en termes d’agressivité, vraiment au top ».

    Le positif

    « Ensuite, il y a aussi eu de bonnes choses, avec une grosse première demi-heure où on a complètement étouffé notre adversaire. On s’est créé des situations, il y a eu des face à face. On a posé des soucis aux stéphanois. A la 90ème minute, même eux, ils ont pris le ballon, et c’est eux-mêmes qui ont été le mettre dans le rond central pour essayer de jouer vite, pour essayer de rattraper le coup. Personne dans le stade n’avait vu hors-jeu. Ça s’est joué à un talon. Ce sont des détails qui coûtent cher quand je vois la fin de match de Metz, de Lorient… ça se joue à pas grand-chose ».

    Retranscription Girondins4Ever

    https://youtu.be/spRkPHnL3ns