Josuha Guilavogui : « Il faut y croire. On se doit d’y croire. Nos adversaires ne nous voient pas encore morts, donc on ne peut pas se permettre de dire que c’est fini »
La rencontre de ce dimanche face à Nice sera cruciale pour l’avenir des Girondins de Bordeaux. C’est ce que pense évidemment Josuha Guilavogui.
« A la vie à la mort, oui on peut le voir comme ça. A la vie, ça représenterait trois points qui nous aideront et qui nous laisseront en vie pour les trois derniers matches. Et à la mort, parce qu’on sait aussi qu’avec le temps on aura de moins en moins d’opportunités pour accrocher cette première place de barragiste et peut être accrocher la 17ème place. Oui, on est dos au mur, on s’est retrouvé déjà plusieurs fois dans ce cas depuis le début de la saison. Et peut-être aujourd’hui qu’on l’est plus que jamais, oui ».
Cela n’empêche pas le capitaine bordelais de croire encore et toujours au maintien.
« Oui bien sûr. Si on revient une semaine en arrière, si on avait fait ce qu’on voulait, on avait 6 points et avec les 6 points, on n’était même plus barragiste. Il faut y croire. On se doit d’y croire. Il y a encore 12 points. Je crois que les adversaires qui sont devant nous ne nous voient pas encore morts, donc on ne peut pas se permettre de dire que c’est fini ».
Comment faut-il alors aborder cette rencontre de dimanche face à Nice ?
« Honnêtement, je ne pense pas qu’il y ait une solution miracle. Il va falloir faire un grand match. Et si le match doit se gagner à la dernière minute, il se gagnera à la dernière minute. Quand on affronte une équipe comme ça, dans notre position, on ne peut pas se donner le luxe de se dire ‘oui on va essayer de les contrer, on va super bien jouer avec 70% de possession et ensuite on ira marquer un but’. Non. On est en train de les analyser, on va jouer sur nos points forts et essayer d’être costaud parce que Nice aura des moments forts aussi ».
Retranscription Girondins4Ever