Patrice Garande : “La montée se gagne ou se perd chez les petits”
Sur ARL, l’entraineur Patrice Garande a décrit le championnat de Ligue 2, là où évolueront les Girondins de Bordeaux la saison prochaine.
« C’est un championnat qui est assez relevé. Il y a de très bonnes équipes, et il n’y a pas d’équipes bidons. Il n’y a pas de petites équipes. C’est difficile de gagner partout. C’est un championnat qui a comme particularité de proposer chaque week-end des surprises, avec parfois des petits qui battent des gros parce qu’il faut très vite s’habituer à ce championnat, qui est à la fois technique et très physique. Sur le plan tactique aussi, toutes les équipes sont au point. C’est un championnat très, très très difficile. Quand vous êtes dans un championnat comme ça et que vous avez des objectifs de montée par exemple, la montée se gagne surtout chez les petits. Il ne faut pas perdre de points chez les supposés petits. Quand les équipes à gros budgets, les équipes qui annoncent les montées, se rencontrent, ce sont évidemment des matches importants, mais la montée se gagne ou se perd chez les petits »
Puis il nous fit un descriptif des équipes qui étaient les plus fortes lors de la saison qui vient de s’écouler.
« Toulouse était au-dessus, très au-dessus, et je n’étais pas encore au club lors du match aller, je n’ai joué que le match retour. C’était une équipe qui je connais très bien (dont il était coach la saison précédant, ndlr), donc ce n’était pas une surprise pour moi. Ils étaient au-dessus des autres. Après, j’avais dit à Olivier Pantaloni qu’il serait dans le coup pour jouer la montée parce que cette équipe d’Ajaccio était très bien organisée, elle ne prenait pas beaucoup de buts, et on sentait qu’il y avait quelque chose dans ce groupe. Et les équipes qu’on retrouve en tête, Auxerre avec Jean-Marc Furlan, qui est une équipe qui joue bien au foot, qui a un potentiel offensif très intéressant. Sochaux aussi avec Omar Daf qui cette saison a gardé sa fiabilité défensive, mais il a aussi proposé beaucoup de choses sur le plan offensif. Ce n’était pas une surprise non plus de le voir disputer les barrages. Le Paris FC, cela fait trois ans qu’ils sont dans les 5… On retrouve les équipes qui proposent le plus de choses, chacun dans des styles un peu différents ».