Un club brésilien négocierait le transfert de Fransérgio

    Il est la recrue la plus chère du premier mercato estival de Gérard Lopez, et probablement le plus gros flop de ces dernières années aux Girondins de Bordeaux. Fransérgio ne restera probablement pas en Gironde la saison prochaine et très sincèrement, vu les caractéristiques de la Ligue 2, et ce qu’on a vu de lui cette saison en Ligue 1, un départ est la meilleure chose qui puisse nous arriver.

    Selon le journaliste Thiago Franklin, le milieu de terrain des Girondins de Bordeaux pourrait rallier le Brésil. En effet, le club de Botafogo négocierait actuellement sa signature avec le club au scapulaire. Cependant, le média spécialisé « Transferts24hr », tempère légèrement en expliquant qu’il ne s’agit que du début des négociations. « Le club brésilien étudie, avec le club français, le format de l’accord. Les valeurs sont encore éloignées. Les conversations se poursuivent ». 

    A la fin du mercato hivernal, début février, en conférence de presse, Fransérgio avait tenté d’expliquer les raisons de son niveau moyen en Ligue 1, parlant évidemment d’adaptation. Seulement, plus le championnat avançait, moins l’on voyait en lui de signes positifs et nous incitant à croire qu’il allait s’imposer chez nous.

    « Quand je suis arrivé ici, j’avais en tout et pour tout deux semaines d’entrainement, et deux-trois matches avec Braga. Je n’étais pas assez bien physiquement. Quand je suis arrivé du Brésil, j’ai dû faire une quarantaine en arrivant au Portugal, puis je suis parti jouer la Super Coupe, et j’ai dû jouer 2 matches de championnat. Donc quand je suis arrivé, je n’étais pas au top de ma forme. Les raisons de cette adaptation ? Il y avait de tout, le pays, le championnat… Je viens d’un football, le championnat portugais, qui est un championnat plus tactique, plus organisé. En France, le championnat est plus fort, donc j’ai eu plus de difficultés. Peut-être que vous ne le savez pas, mais mes premiers trois mois-ci, je vivais à l’hôtel. Vous imaginez ce que c’est que de vivre à l’hôtel avec deux enfants et mon épouse… C’était un moment compliqué. A partir du moment où j’ai pu avoir un chez moi et me poser, c’était mieux. Mais maintenant, je suis adapté, je suis heureux, je suis bien physiquement, mentalement, donc je suis prêt pour travailler ».

    Jamais il n’aura été adapté. Vraiment.