Laurent Cotret, avocat des Girondins de Bordeaux, a expliqué que si le club était maintenu en National, il ne pourrait pas dans un premier temps déposer le bilan ou être en liquidation, car il n’est pour l’instant absolument pas en cessation de paiements.

« On va avoir un sacré problème juridique. On n’est pas en état de cessation des paiements, donc on va se retrouver dans une situation où c’est une décision qui nous met en état de cessation des paiements. C’est ça la grosse différence. Avant de tirer des parallèles hasardeux sur différents clubs, d’essayer de nous ranger dans une case, malheureusement, on ne rentre pas dans cette case. On n’est pas du tout dans cette situation. Nous, l’URSSAF, on le règle. On n’a pas d’arriérés d’URSSAF, de TVA, de locations, de salaires… Les salaires ont été payés le 5. Il faut réfléchir à ça, c’est important. On peut comme ça essayer, parce que ça arrange tout le monde, de calibrer le discours en fonction d’expérience passées. Non, pas là. Pour aller au tribunal, demander une liquidation ou un redressement judiciaire, il faut être en état de cessation des paiements. Alors, évidemment, à force d’être en National, puisque les revenus ne sont pas à la hauteur, évidemment qu’on le sera très rapidement. Mais ça aura été provoqué… ».

L’avocat confiait également, au sujet du CNOSF, que les équipes de Gérard Lopez, avant même de recevoir les raisons du maintien en National continuaient à travailler sur la suite.

« On espère que les éléments sur lesquels on continue de travailler suffiront dès le CNOSF, à faire infléchir la décision, c’est-à-dire à revenir très rapidement vers la Fédération, pour que celle-ci prenne conscience que nous avons maintenant tous les éléments, et qu’il faut maintenir le club en Ligue 2. Nous espérons qu’à l’issue de cette réunion, le processus permettant le maintien en Ligue 2, soit de nouveau enclenché ».

Retranscription Girondins4Ever