Jean-Luc Dogon : « C’est Bixente qui m’a le plus marqué parce que c’est un caractère vraiment impressionnant »
Sur ARL, l’ancien joueur et entraineur au centre de formation des Girondins de Bordeaux, Jean-Luc Dogon, a donné les coéquipiers qui l’ont marqué lors de sa carrière de joueur professionnel.
« J’en ai eu plusieurs. Je pense que le plus connu cela reste Bixente. On a passé sept ans ensemble, on a passé sept ans en chambre ensemble. On est toujours amis. Je l’ai vu grandir mine de rien. Entre la première saison avec Raymond Goethals, et la carrière qu’il a faite… Oui, c’est celui qui m’a le plus marqué parce que c’est un caractère vraiment impressionnant. Il a une force de caractère qui a fait que c’est devenu un très grand joueur. Après, à Laval, il y avait Daniel Alberto. C’était un vrai professionnel, que ce soit à l’entrainement, en match, en dehors… Impressionnant. J’avais 18 ou 19 ans, il en avait 33 ou 34, c’était mon grand frère quoi… C’était vraiment un exemple de professionnalisme ».
Lui qui évolua entre autres au milieu de terrain, voit aujourd’hui d’un bon œil que les milieux défensifs aient également la possibilité d’attaquer.
« Je pense que c’est une bonne chose pour le football, déjà. Après, à mon époque, au début, il n’y en avait qu’un : un milieu défensif qui était vraiment la sentinelle. Maintenant, la plupart des équipes jouent à deux milieux, ce qui permet de monter un peu à tour de rôle. Mais après, dans ma carrière, j’ai quand même eu la chance de jouer à beaucoup de postes et en fin de compte, quand j’y repense, je n’ai pas joué énormément au milieu. J’ai pas mal joué latéral droit, défenseur central. Mais c’est intéressant, c’est plutôt bien de pouvoir attaquer. Moi, j’aimais bien ça. Donc oui, quand j’évoluais au milieu, j’aurais aimé avoir un peu plus de libertés, mais cela fait partie du rôle du milieu défensif, et on l’acceptait. Ce que je voulais, c’était jouer, prendre du plaisir ».