Julian Palmieri : « Les nouveaux dirigeants veulent gérer seuls. Pour moi, ils vont droit dans le mur et ils font n’importe quoi »

    Sur ARL, l’ancien défenseur de Bastia, Julian Palmieri, a évoqué le prochain adversaire des Girondins de Bordeaux, et sa perte d’identité, chose qui fait écho à notre club lors des années américaines…

    « Les dirigeants du Sporting Club de Bastia pensent qu’il y a mieux ailleurs. Les seuls qui réfléchissent un peu pour le bien du football corse, c’est l’AC Ajaccio, qui essaye de prendre le plus de corses possibles. Si le joueur est au moins aussi bon qu’un continental, ils prendront le corse. A un moment donné, on peut être au moins autant méritant que celui qui arrive du continent. On est une petite région quand même, on est 300000. La Corse raffole du football, c’est comme une religion. Aujourd’hui, le club qui symbolise le football corse, c’est l’AC Ajaccio […] Les dirigeants de Bastia ont cru bon de ne pas contacter les anciens, croyant pouvoir y arriver sans l’ancienne génération, et je ne parle même pas de moi. Ils ne l’ont pas fait, ils ne le feront pas, ils ont une philosophie contradictoire avec un club de haut niveau, et c’est pour ça que pour moi, le Sporting est au taquet et n’ira pas plus haut. J’espère qu’ils resteront ici, mais je ne les vois pas aller plus haut que ça […] Les nouveaux dirigeants veulent gérer seuls. Pour moi, ils vont droit dans le mur et ils font n’importe quoi, mais on ne peut pas leur enlever ça, au moins ils restent droits dans leurs bottes. Ce ne sont pas des dirigeants de football, ils ne comprennent rien au football de haut niveau, mais au moins ils y vont… Ils avaient essayé d’ouvrir un peu aux socios, mais ça a été un nuage de fumée. Ils ont commencé avec eux, ils ont pris ce qu’il y avait à prendre, et aujourd’hui les socios ne s’entendent pas super bien avec les dirigeants : il n’y a plus de contacts ».

    Retranscription Girondins4Ever