Un premier versement de Cardiff pour le transfert d’Emiliano Sala

    Il y a maintenant quatre ans bientôt (le 21 janvier), l’ancien attaquant passé par les Girondins de Bordeaux, Emiliano Sala, disparaissait tragiquement dans un accident d’avion, celui qui se rendait à Cardiff, où il venait de signer en provenance du FC Nantes. L’ancien bordelais avait été retrouvé quelques jours plus tard, début février, et après le drame humain, un volet financier s’ouvrit à propos de ce transfert qui fut homologué, mais que le club anglais n’avait pas envie d’honorer. A ensuite débuté une longue démarche judiciaire, qui ne fit que repousser l’échéance puisque Cardiff utilisa tous les recours possibles, sans jamais avoir gain de cause.

    Aujourd’hui, il s’agit d’une nouvelle étape dans cette tragique affaire, que l’on aimerait bien oublier.  La BBC nous informe qu’un premier règlement a été envoyé au club nantais, d’un montant de huit millions d’euros,. Pourtant, Mehmet Dalman, le Président de Cardiff, avait indiqué le mois dernier avoir reçu une facture du FC Nantes pour un premier versement de 6 millions d’euros, mais celui-ci est finalement supérieur suite aux intérêts. Cardiff espère désormais que suite à ce geste, la FIFA lèvera l’embargo sur les transferts, puisque le club gallois a besoin de recruter en janvier.

    Dans Sud Ouest, fin juillet, Gérard Lopez faisait un point sur la situation du Football Club des Girondins de Bordeaux vis-à-vis des fonds d’investissement King Street et Fortress, ainsi que leur engagement encore au FCGB. A cette occasion, il confiait qu’un accord avait eu lieu avec les fonds si justement une somme concernant le transfert de l’attaquant argentin arrivait. “Ils percevront le pourcentage sur la vente de Jules Koundé. Ils ont également maintenu leurs droits sur ce qui sortira du contentieux légal au sujet d’Emiliano Sala. Si l’objectif est-il de les rembourser rapidement ? C’est ça. Même si ce montant n’est pas dû immédiatement (2025), l’objectif est de les payer rapidement et de renforcer le club économiquement”. 

    Pour rappel, Bordeaux détenait 50% (au-delà d’un million d’euros) sur la vente de l’attaquant argentin, tragiquement disparu après son transfert à Cardiff. Waldemar Kita expliquait il y a peu :

    « N’oubliez pas qu’il y a un club, Bordeaux, qui doit toucher la moitié du transfert et qui suit l’affaire. On doit le rémunérer, ainsi que les agents. Si je voulais vraiment gagner de l’argent, ce n’est pas comme cela que je procéderais, car à la fin, il ne reste pas grand-chose. Gagner de l’argent sur quelqu’un qui est décédé, cela ne m’intéresse pas. »