Marc (Débriefeur) : “Si le coach n’a pas plus de recul sur la situation, s’il ne sait pas anticiper les moments difficiles, il n’envoie pas le bon signal aux joueurs”

Dans Les Débriefeurs sur ForEver, Julien Bée est revenu avec Marc, sur la victoire des Girondins de Bordeaux face au Paris FC (2-1), pour le compte de la 24ème journée de Ligue 2. Il est notamment revenu sur la fébrilité de l’équipe.
“(rires) Le mot fébrile n’est pas assez fort. Tu sens qu’on n’est pas maîtres au milieu, mais pas du tout. On a joué avec De Lima qui n’avait pas plus de 60 minutes dans les jambes à ce niveau-là. On n’a pas de création au milieu. Il y a une action qui est symptomatique de Bordeaux, on n’a aucun jeu, aucun principe de jeu. Tu as Fransérgio qui est au milieu de notre surface et qui lève les bras en disant : Je n’ai pas de solutions. Trente secondes après il y a une contre-attaque où on part de notre camp, Fransérgio trottine tellement lentement que quand on perd le ballon dans notre attaque, dans la surface adverse, il est sur la ligne médiane à côté de Barbet. Arrivé à un moment, il y a un problème d’animation, de disponibilité. On sent que tout le monde est collé à sa ligne, on n’invente rien quand on joue, mais en plus les joueurs qui sont censés le faire, ceux qui sont au milieu, ne foutent rien ! Donc c’est fébrile à mort parce que tu n’arrives pas à construire tes occasions. Tu en as toujours un petit peu parce que tu as quand même des joueurs qui arrivent à faire quelque chose. Mais tu manques aussi de constance pour récupérer le ballon etc. Quand on a vu Gregersen rentrer on s’est dit quoi ? On s’est dit que Mwanga allait monter au milieu. On a joué à cinq derrière… Même le coach envoie des signaux craintifs. Arrivé à un moment, on flippe. Si le coach n’a pas plus de recul sur la situation, s’il ne sait pas anticiper les moments difficiles, il n’envoie pas le bon signal aux joueurs.”
Retranscription Girondins4Ever.

Le podcast de l’après-match :