Diego Rolan : « Si je suis ce que je suis aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à ces années à Bordeaux »
Pour So Foot, Diego Rolan est revenu son arrivée en France, et plus précisément aux Girondins de Bordeaux, alors qu’il n’était âgé que de 19 ans.
« J’étais très jeune, oui, et la première année a logiquement été très, très difficile pour moi. Je ne parlais pas la langue, je découvrais une autre culture, j’étais seul et loin de ma famille… J’ai même été sur le point de revenir en Uruguay mais Jérôme Bonnissel, qui était à l’origine de ma venue, m’a convaincu de rester. Petit à petit, j’ai relevé la tête, gagné du temps de jeu et marqué des buts. C’est un club qui représente beaucoup pour moi. Il m’a rendu meilleur en tant que footballeur, car la Ligue 1 est très dure physiquement et plus compétitive que la D1 uruguayenne à tous les niveaux. Et en tant qu’homme, j’ai aussi grandi, je suis devenu plus mature, puisque je n’avais plus ma famille avec moi pour m’aider si j’avais un problème. Si je suis ce que je suis aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à ces années à Bordeaux ».
Puis ils se souvint de ses plus grands souvenirs avec le Club au Scapulaire.
« Je suis fier d’être entré dans l’histoire du club en marquant les deux derniers buts au stade Chaban-Delmas et les deux premiers dans le nouveau. Il y a aussi cette victoire assez folle, 3-2, face au PSG, grâce au but que je marque dans les dernières minutes. En face, il y avait quand même Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Thiago Motta, Thiago Silva, David Luiz, Lucas Digne… Une grande équipe qui explosait tout le monde. Donc gagner comme ça, c’était quelque chose. Mais le match est surtout resté célèbre parce que Zlatan a traité la France de « pays de merde » à la fin (rire). Il était énervé contre l’arbitrage, mais ce ne serait peut-être pas sorti sans ce but, donc c’est aussi un peu de ma faute ! ».
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