László Bölöni : “‘Vol sur au-dessus d’un nid de coucou’, au départ c’est intéressant, mais à la fin…”

    László Bölöni, passé en conférence de presse d’avant match face aux Girondins de Bordeaux, a évoqué son adversaire de samedi. Le coach messin l’assure, il y a de la pression, mais c’est normal à ce stade de la saison.

    « C’est normal qu’il y ait de la pression parce qu’à chaque fois que tu t’approches de la fin du championnat, de la fin d’une activité tout simplement, il y a toujours une certaine pression. ‘Vol sur au-dessus d’un nid de coucou’, au départ c’est intéressant, mais à la fin quand l’indien va… C’est ce qui est extraordinaire. Les love stories… On pleure, ou on rigole toujours à la fin, c’est normal, c’est comme ça. Donc je n’ai pas envie de me forcer dans un sens j’apporte plus de responsabilités sur le dos des gens qui n’ont jamais vécu ça pour l’instant. Pas tous, mais 60-70% ne connaissent pas cette situation. Alors, c’est normal qu’ils puissent être fatigués… Si moi, en plus, j’en parle dans les journaux, les médias, les télés, ils vont lire qu’ils sont fatigués, et donc ils vont se trouver fatigués… Donc c’est bon, je ne rentre plus dans ce jeu-là »

    Y a t-il une excitation particulière de jouer contre Bordeaux ?

    « Sincèrement, pas plus que ça »

    Et de jouer devant 25000 spectateurs ?

    « Même s’il y a seulement 20000, l’idée est de souligner que Metz et sa région aiment le foot, qu’on a des spectateurs et des supporters qui méritent d’être encore plus heureux le plus rapidement possible. On les remercie de leur présence jusqu’à maintenant ».

    A titre personnel, aime t-il préparer ce genre de match ?

    « Si je pouvais choisir je préférerais la position du Havre… C’est ça ce que je préfère vraiment. Mais dans la vie on fait ce qu’on peut… Mais si je regarde le programme de notre semaine, et les jours qu’il reste, ainsi que les discussions avec le staff, le manager, le directeur, disons que le sujet important était bien sûr le prochain match contre Bordeaux, mais c’était aussi la manière dont on pourrait faire avancer notre collectif. On a pas mal de joueurs, de jeunes joueurs, qui sont attendus… On a des objectifs. Notre travail de cette semaine était dans ce sens-là : nous, car il fallait un peu laver les cerveaux après Pau, et Bordeaux. Nous, Bordeaux, et le collectif »

    Retranscription Girondins4Ever