Ludovic Obraniak : « Manageur, c’est un truc qui me colle à la peau. J’ai un côté politique, je sais fédérer, je sais piloter, je sais réveiller les mecs, je sais aussi taper du poing sur la table… »

    Chez Les Réservistes, Ludovic Obraniak, actuellement consultant pour plusieurs médias, poursuit sa réflexion sur « l’après », et hésite entre deux voies : le métier d’entraineur, ou celui de manageur.

    « Je suis encore à la croisée des chemins. Je me suis ouvert deux portes : management, et entraineur. Je pense que je serai un bon manageur, je sais fédérer… C’est ce que fait Bodmer au Havre par exemple. Manageur, je pense que c’est un truc qui me colle à la peau. J’ai un côté politique, je sais fédérer des gens, je sais piloter sur des objectifs bien précis, je sais réveiller les mecs quand il faut, je sais aussi taper du poing sur la table… Bon, voilà, c’est un truc que j’aimerais faire. Par contre, le truc d’entraineur m’a vraiment titillé un peu… Franchement, à l’heure actuelle, tout est une question d’opportunités. Si je dois aller vers l’entraineur j’irai, ou vers le management j’irai. Je ne me poserai pas de questions, mais l’envie de se rapprocher du terrain est là… La télé c’est cool, c’est génial, j’adore, je prends un pied incroyable à faire ce que je fais. Mais ce que tu dis ne prête jamais à conséquence. L’adrénaline, je vais la chercher dans une prise de décision qui amènera une conséquence ou non. Ça, c’est un challenge, un défi. Tu engages un club, de l’argent, des moyens humains… Ça, ça me fait vibrer. Je ne sais pas quand, comment, avec qui, mais j’ai une énorme envie. Je me suis écarté volontairement de ça, mais là, j’ai clairement envie d’être sur rectangle vert ».

    Retranscription Girondins4Ever