Pierre-Olivier Murat (Rodez) : « Sa bêtise punit 41 999 autres personnes et une ambiance qui était magnifique »
Dans L’Equipe du Soir, Pierre-Olivier Murat, Président du club de Rodez, s’est exprimé au micro de Giovanni Castaldi suite à l’interruption définitive de la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et Rodez (0-1 après 22 minutes).
« Si j’ai crains le pire ? Oui, après je suis juste allé sur le terrain pour que mes joueurs sortent de la tribune et pour prendre des nouvelles de Lucas (Buadès) tout simplement. Après on avait fait une bonne entame de match dans un stade extraordinaire, avec une ambiance des bordelais extraordinaire. Je trouve ça très dommage pour la Ligue 2. La meilleure image pour la Ligue 2 c’est ce qu’il y avait avant, un stade super, une belle entame… C’est très dommage pour tous ces spectateurs qui étaient là, 42 000 personnes. Dès fois il ne faut pas beaucoup de monde pour faire quelque chose de mal mais c’est très dommage pour Bordeaux, pour l’image parce que franchement c’était extraordinaire cette ambiance. Je ne dis pas ça parce qu’on menait 1-0. Ce stade est magnifique, l’ambiance était magnifique. […] Si je prendrais que ce match se rejoue ? Dans les règlements je n’ai jamais vu un match se rejouer après la fin de la saison, après on prendra acte de la décision, quelle qu’elle soit. Je suis élu à la LFP et je n’ai jamais vu un match se rejouer après. Je ne sais pas quelle va être la décision exacte, nous on se rangera derrière cette décision. On fait partie d’un championnat où il y a des règlements et on va attendre la sentence quelle qu’elle soit.«
Puis il a évoqué l’état de santé de son joueur, Lucas Buadès :
« Dans le vestiaire il était allongé et quand le médecin du SAMU est venu, il l’a constaté. Le médecin du SAMU ne fait pas semblant, surtout que c’est un médecin du SAMU d’ici. Je ne suis pas médecin. »
Enfin il a parlé des conséquences de l’acte de cet homme, de pousser son joueur :
« Si c’est quelqu’un qui punit tout le monde ? Je suis là pour soutenir mon club, je suis toujours sur le banc de touche, comme mon ami Lolo Nicollin, et du banc de touche je me disais ‘c’est extraordinaire cette ambiance, ce stade magnifique’. Encore une fois on menait 1-0 mais je trouvais ça fabuleux en Ligue 2 de voir ça et c’est vrai que je n’ai pas vu les images (à cet instant-là). Sa bêtise punit 41 999 autres personnes et une ambiance qui était magnifique. »
Retranscription Girondins4Ever