Clément Carpentier : « C’est l’enquête qui démontrera si l’arbitre a pris la bonne décision, ou s’il s’est fait abuser »
Pour Ma Ligue 2, le journaliste Clément Carpentier a expliqué qu’il condamnait évidemment le supporter des Girondins de Bordeaux descendu de sa tribune face à Rodez, mais qu’il y avait des questions sur la gravité de la blessure de Lucas Buades. Seulement, le plus important côté FCGB est de connaitre le cheminement qui a conduit à l’arrêt de la rencontre.
« Ce n’est pas que du côté bordelais, c’est tout le monde. N’importe quel amateur de foot qui a vu les images, forcément, pour lui, on a l’impression qu’il n’y a pas grand-chose dans ce contact. Aujourd’hui, on ne sait toujours pas si le supporter a touché Lucas Buades. On sait qu’il a touché le numéro 25, Clément Depres, il le pousse clairement avec sa main gauche. A la limite lui aurait pu s’écrouler au sol… Autant la main droite du supporter, on ne voit pas exactement où elle atterrit. On ne sait pas s’il y a un contact direct entre les deux hommes. Après, peut-être que les vidéos de surveillance du stade pourront permettre d’éclaircir un peu le dossier. Après, sur la gravité de la blessure, ou pas, du joueur, de moins côté je m’en moque un peu… Le plus important, c’est l’acte en lui-même qui est grave, peu importe la blessure… Il pourrait s’être foulé la cheville, peu importe… Ce qui est remis en question côté bordelais, c’est surtout le cheminement de la prise de décision par l’arbitre, pour arrêter définitivement la rencontre. Arrêter la rencontre, heureusement, l’arrêter définitivement, ça pose d’autres questions. C’est comment il a pris la décision, sur quoi il s’est basé en prenant cette décision, comment a agi Rodez en coulisses… Ce sont les questions qui se posent côté bordelais, et plutôt largement, pas que côté bordelais. C’est l’enquête qui démontrera si l’arbitre a pris la bonne décision, ou s’il s’est fait abuser, ou s’il n’a pas pris la bonne décision car il a aussi sa responsabilité là-dedans. C’est toutes ces questions qui se posent plutôt que la gravité ou non de la blessure du joueur. Peu importe ce qu’il a eu, c’est surtout la prise de décision de l’arbitre qui pose question ».