Oualid El Hajjam : « C’était parfois agaçant d’entendre parler de chance, on souffrait tellement chaque semaine, que c’était déplacé »

    Au terme de la défaite à domicile face au Havre (1-2), Vital Nsimba avait expliqué que le HAC avait eu de la chance inscrit sur son premier but, mais également de la réussite de manière générale dans cette saison. Ce qui avait déclenché l’ironie du défenseur havrais question en suivant, Oualid El Hajjam, répondant directement au latéral gauche bordelais : « Quand t’es premier avec ce nombre de points de différence, je pense qu’on ne peut pas parler de chance. La frappe en lucarne ce n’est pas de la chance, le premier but ce n’est pas de la chance. On n’a pas démérité et je ne suis pas d’accord avec ses propos. Ce que je peux dire c’est qu’on s’entraîne deux fois plus qu’eux déjà donc il n’y a pas d’histoire de chance, ce n’est que du travail. Il n’a qu’à venir  voir nos séances d’entraînement, je pense que ça lui ferait un grand bien ».

    Pour la Ligue aujourd’hui, le défenseur du Havre a été invité à justement parler de ces remarques concernant la saison de son équipe, à qui on a souvent fait remarquer la réussite.

    « Ce qui est important de savoir, c’est qu’on a toujours su qu’on ne survolait pas forcément ce championnat au niveau de nos résultats. On avait parfaitement conscience de nos forces et de nos manques. D’ailleurs, je disais souvent au groupe : « En Ligue 2 BKT, tous les matchs sont difficiles, n’importe quelle équipe peut nous battre. » Mais tout le monde avait conscience de cela, donc on n’était pas surpris quand on gagnait qu’un à zéro contre le dernier du championnat. Après, quand on voit la charge de travail qu’on s’imposait, la rigueur qu’on mettait, le travail du coach et l’investissement de chacun, on ne peut pas parler de chance ou de réussite. Par exemple, quand on a perdu contre Annecy, c’est parce qu’on a n’a pas été efficace. Tu ne peux pas dire que tu n’as pas de chance quand tu n’es pas efficace. L’efficacité n’a rien à voir avec la chance. Nous, sur le terrain, on savait qu’on avait tout mis en œuvre la semaine pour obtenir un résultat le week-end, donc on était plus serein, on savait que ça finirait par tourner en notre faveur. Mais c’est vrai que c’était parfois agaçant d’entendre parler de chance, on souffrait tellement chaque semaine, que c’était déplacé ».

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport)