Christophe Dugarry : « Comme moi qui ai fait confiance à Monsieur de Tavernost à Bordeaux… Ils ont tous eu le même discours, à Bordeaux, à Lyon, partout… »

    Photo Abaca

    Christophe Dugarry, sur RMC, et sur le sujet des clubs de Ligue 1 sous pavillon étranger, à l’image de Strasbourg depuis quelques heures, a reconnu qu’il s’était lui aussi fait avoir par les discours, comme au moment de la vente des Girondins par M6 aux américains.

    « Il parait qu’à Marc Keller, ils lui ont fait le même contrat qu’à Jean-Michel Aulas (rires). C’est vrai que tu sens qu’à Chelsea, ils n’ont pas raté leurs débuts… Tu sens que dès qu’ils sont arrivés, les mecs étaient inspirés déjà. Ça donne envie de les faire signer avec Strasbourg (ironique). On peut dire qu’on fait confiance à Jean-Michel Aulas, à Marc Keller, comme moi qui ai fait confiance à Monsieur de Tavernost à Bordeaux… ».

    L’ancien attaquant bordelais insista sur le fait que les Strasbourgeois n’attendent pas de jouer la Ligue des Champions… Ils attendent une mentalité, une identité, et de vivre de leurs revenus.

    « Je n’en ai rien à foutre qu’à Bordeaux on joue la Ligue des Champions toutes les semaines ! Ce n’est pas ça qu’on veut ! Moi, je veux un club vertueux, des joueurs du centre de formation avec lesquels je m’identifie, je veux des mecs qui ont envie de porter mon maillot, je veux un stade plein, je veux des émotions… Qu’il le garde son pognon Todd Boehly. Si le budget de Strasbourg, c’est 30-50-60-70M€ par an, eh bien voilà. Tu vis avec l’argent que tu gagnes, c’est tout ! […] C’est une course à l’échalote, plus tu as de l’argent et plus tu fais des conneries, plus tu vas surpayer… L’argent, ça a une valeur. Quand tu rentres dans cette course à l’échalote, tu te fourvoies. Quand tu rentres dans cette expansion de salaires, toujours plus… Reste avec l’argent que tu gagnes, en bon père de famille. Ne vends pas ton club à ces gens-là… Aulas, il devait rester trois ans, au bout de cinq mois ils l’ont dégagé… Ils ont tous eu le même discours, à Bordeaux, à Lyon, partout, partout, partout… ».

    Retranscription Girondins4Ever