Yannick Stopyra : « Mon père, ma mère, m’ont dit que j’avais marché à six mois. La première chose que je faisais c’était de taper dans les trophées que mon père gagnait »

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    Dans le Podcast des Légendes, très bon média retraçant la carrière des anciens joueurs de football, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Yannick Stopyra, a répondu à la question de savoir s’il était prédestiné à devenir footballeur.

    « Destiné c’est un grand mot, mais j’ai complètement grandi dans ce milieu. Mon père, ma mère, m’ont dit que j’avais marché à l’âge de six mois. La première chose que je faisais c’était de taper dans les trophées que mon père gagnait, puisqu’il était footballeur professionnel. A 6-7 mois, j’avais déjà vu que j’allais taper avec le pied dans n’importe quel objet. Ensuite, par ma famille, puisqu’on est quatre à avoir porté le maillot de l’Equipe de France. Il n’y a pas beaucoup de familles comme ça. J’ai mon arrière-grand-mère qui a été importante puisque c’est la présidente fondatrice du Football Club de Lorient, et le maillot Tango orange et noir, a été créé lors d’un repas de famille. Donc oui, j’ai grandi dans ce milieu. Maintenant, ce qui a été peut-être le détonateur, c’est que j’ai voulu dépasser mon père, le maitre, et ça a toujours été mon objectif ».

    Est-ce que son père lui mettait la pression ?

    « Il y a eu un moment donné un reportage, et on a parlé un petit peu de mon passé. J’ai raconté que mon père était venu me voir lors de ma première sélection à 19 ans. Ils ont montré l’image au même moment que je parlais, et j’ai eu une grande émotion. Mon père faisait partie d’une génération où on ne disait pas je t’aime, où on ne disait pas c’est bien. C’était les valeurs du travail. Je me suis servi de ça aussi dans ma pédagogie d’éducateur pour dire aux joueurs ‘c’est bien, continue’, tout en disant les choses à corriger ».

    Puis il raconta ce qui lui fit choisir Sochaux comme club.

    « A l’âge de 15 ans, j’avais 7-8 clubs qui tournaient autour de moi pour que je les rejoigne, quand j’étais dans le club amateur de Redon en Bretagne. On a choisi Sochaux parce qu’on mon père et mon oncle ont joué à Sochaux. Ça a été un très bon choix pour moi. A partir de l’âge de 15 ans, on s’est quittés, à l’époque il n’y avait pas les téléphones portables. On s’appelait une fois par semaine, et c’est tout ».

    Retranscription Girondins4Ever